Le ministere des Finances vient de proposer d'appliquer une methode d'imposition de 20 % sur la valeur de la difference entre le prix d'achat et le prix de vente de l'immobilier par cession. Si le prix d'achat et les coûts associes ne sont pas determines la taxe est calculee en fonction du prix de vente et de la duree de propriete avec un taux d'imposition de 2 a 10 % (moins de 2 ans : 10 % ≥ 2 ans : 5 % ≥ 2 ans : 6 % ≥ 5 ans : 4 %
L'imposition d'une taxe sur les interets de transfert immobilier reflete clairement l'orientation de la regulation des activites speculatives et de'surf' - la raison qui a contribue a faire grimper les prix des logements et des terrains ces derniers temps.
De nombreux avis soutiennent cette nouvelle proposition en estimant qu'il s'agit d'une approche correcte de l'impot sur le revenu qui garantit l'equite entre les perdants et les gagnants. Les vendeurs non rentables n'auront pas a payer d'impots tandis que les beneficiaires de benefices eleves contribueront a la hauteur.
Selon les resultats d'une etude du canal Batdongsan plus de 86 % des acheteurs d'immobilier d'aujourd'hui visent a investir dans des investissements de'surf' pour realiser des profits. Le temps entre l'achat et la signature est maximum d'un an. Parmi ceux-ci le taux d'investisseurs qui conservent des biens immobiliers pendant moins de 6 mois represente jusqu'a 50 % et de 6 a 12 mois environ 36 %. Seulement 14 % conservent des biens pendant plus d'un an.
Cela signifie qu'un volume d'actifs assez important est en etat d'attente pour etre transfere. Avant que la nouvelle proposition fiscale ne soit presentee en particulier le taux d'imposition de 10 % pour les actifs detenus pendant moins de 2 ans ou de 20 % sur la part des benefices la psychologie de defense peut rapidement se transformer en une action de 'destockage' pour 'echapper a une taxe elevee'. Meme pour les investisseurs non intentionnels qui naviguent le risque de 'petite tresorerie mais toujours soumis a
L'expert financier TS Nguyen Duy Phuong directeur de l'investissement chez DG Capital a exprime son point de vue selon lequel le taux d'imposition de 20 % pour les particuliers n'est pas approprie par rapport aux entreprises qui ont paye l'impot sur le revenu des societes et l'impot sur le revenu des societes.
Selon M. Phuong le taux d'imposition actuel de 2 % sur la valeur du transfert est plus raisonnable car il est facile a mettre en œuvre et conforme au systeme juridique actuel. Actuellement la speculation est encore courante les riches peuvent posseder des dizaines d'appartements pour se faire plaisir tandis que les jeunes et les personnes a faible revenu n'ont pas les moyens d'acheter une maison. La taxation contribue a augmenter l'offre a tourner le dos a la stabilisation des prix et a completer le budget pour le logement social.
Cependant avec un niveau de revenu encore bas et une augmentation des prix des logements de nombreuses personnes achetent une deuxieme maison parce qu'elles ont economise toute leur vie ou doivent emprunter a la banque. Un taux d'imposition trop eleve peut les pousser dans une crise financiere.
Si elle est appliquee brusquement la politique fiscale pourrait choquer le marche entraînant des ventes massives et un desequilibre financier bancaire entraînant de nombreuses consequences economiques. Par consequent il est necessaire de mettre en œuvre selon une feuille de route souple et tres flexible' a declare le Dr Phuong.
Du point de vue du marche il existe encore de nombreuses inquietudes quant a l'imposition d'un taux d'imposition de 20 % sur les interets de transfert immobilier si elle est mise en œuvre dans un contexte de marche morose et de faible liquidite immobiliere cela aura un impact psychologique negatif fort et risque de ralentir les activites de negociation deja faibles. Les vendeurs qui souhaitent vendre se precipitent pour se premunir contre le niveau d'imposition qui pourrait etre applique tandis que les acheteurs sont « impuissants » par
La demande principale au cours de la periode actuelle du marche provient toujours du groupe des investisseurs tandis que la demande reelle de logements bien qu'elle montre des signes d'amelioration n'est pas suffisante pour creer une dynamique significative.
Par consequent selon les experts les entreprises immobilieres pourraient indirectement etre affectees si le marche secondaire ralentit ce qui reduira la possibilite d'echapper aux marchandises et la liquidite globale de l'ensemble du marche ce qui exercera une forte pression sur les promoteurs qui sont en rupture de stock actuellement.