Le 1er décembre (heure américaine) la Maison Blanche a défendu la décision de mener de nombreuses attaques contre un navire vénézuélien accusé de trafic de drogue en septembre. La secrétaire de presse de la Maison Blanche Karoline Leavitt a déclaré que l'amiral Frank Bradley avait été autorisé par le ministre de la Guerre Pete Hegseth à mener ces attaques.
L'incident a suscité la controverse lorsque la presse a rapporté qu'une deuxième attaque avait été ordonnée pour tuer les deux survivants de l'attaque initiale afin de respecter l'ordre de M. Hegseth de tuer tout le monde à bord.
Le 30 novembre le président Donald Trump a déclaré qu'il ne voulait pas de deuxième attaque contre le navire et M. Hegseth a nié avoir donné cet ordre.
Cependant Mme Leavitt a affirmé le 1er décembre que M. Hegseth avait autorisé l'amiral Bradley à mener des attaques le 2 septembre.
Elle a déclaré : 'Le secrétaire Hegseth a autorisé l'amiral Bradley à mener ces attaques. L'amiral Bradley a agi dans le cadre de ses pouvoirs et de sa loi ordonnant la bataille pour s'assurer que le navire soit détruit et que la menace pour les États-Unis soit éliminée'.
Mme Leavitt a déclaré que l'attaque avait été menée pour'se défendre' afin de protéger les intérêts des États-Unis se déroulant dans les eaux internationales et conformément à la loi sur les conflits armés. Elle a ajouté : 'Le gouvernement a désigné ces terroristes de la drogue comme des organisations terroristes étrangères'.
À partir de septembre l'armée américaine a mené au moins 19 attaques contre des navires soupçonnés de transporter de la drogue dans les Caraïbes et au large des côtes de l'océan Pacifique d'Amérique latine faisant au moins 76 morts.
Les critiques ont soulevé des questions sur la légitimité des attaques. Les législateurs des partis républicain et démocrate se sont engagés à enquêter.
Pendant ce temps M. Trump a discuté avec de hauts conseillers de la campagne de pression contre le Venezuela le 1er décembre. M. Trump a souligné à plusieurs reprises la possibilité d'une intervention militaire américaine au Venezuela. Il a également confirmé avoir parlé au président vénézuélien Nicolas Maduro que les États-Unis considèrent comme un dirigeant illégal mais M. Trump a refusé de fournir des détails sur la conversation.