Le 21 octobre les dirigeants des pays europeens dont le Royaume-Uni la France l'Allemagne et certains autres membres de l'Union europeenne (UE) ont publie une declaration commune exprimant leur soutien a l'Ukraine et aux efforts du president americain Donald Trump pour mettre fin au conflit ici.
Nous soutenons pleinement la position du president Trump selon laquelle les combats doivent cesser immediatement et que la ligne de front actuelle devrait etre consideree comme le point de depart des negociations' a precise la declaration publiee par le gouvernement britannique.
Nous devons accroître la pression sur l'economie et l'industrie de la defense russes jusqu'a ce que le president Vladimir Poutine soit pret a viser la paix. Nous elaborons des mesures pour tirer parti de la valeur totale des actifs nationaux russes bloques afin que l'Ukraine dispose des ressources necessaires' a ajoute le gouvernement britannique.
Le meme jour une source britannique a revele que les representants permanents de l'UE ont conjointement decide d'utiliser les actifs russes bloques pour garantir un « pret d'indemnisation » pour l'Ukraine.
Des propositions connexes pourraient etre faites apres la reunion du Conseil europeen (CE) le 23 octobre.
Un diplomate belge a estime qu'il s'agissait d'un 'point de depart politique' pour que la CE redige une proposition juridique specifique sur l'utilisation des actifs russes tout en affirmant que Bruxelles n'entraverait pas la decision lors de la prochaine reunion des dirigeants de l'UE.
La Belgique s'etait opposee a la confiscation des biens russes geles car ce pays est le siege d'Euroclear - l'organisation qui detient la majeure partie de ces biens. En consequence Bruxelles s'est egalement inquietee de devoir payer elle-meme en cas de poursuites judiciaires.
Auparavant le 20 octobre le president Trump avait appele la Russie et l'Ukraine a 'geler' la frontiere actuelle du Donbass car selon lui Moscou controlait en fait presque toute cette region.
Nous pensons que ce qu'ils devraient faire c'est s'arreter aux limites existantes. Le reste est tres difficile a negocier' a declare M. Trump aux journalistes a bord de l'Air Force One tout en appelant les deux parties 'a s'arreter maintenant' et 'a mettre fin a tout'.
Interroge sur la situation dans le Donbass M. Trump a repondu : 'Laissons-le comme il est actuellement. Je pense qu'environ 78 % du territoire est entre les mains de la Russie. Laissez-le comme il est maintenant. Ils peuvent negocier davantage plus tard'.