Dans l'après-midi du 3 décembre avec l'approbation de 419/420 députés présents l'Assemblée nationale a adopté la loi sur l'état d'urgence. La loi entre en vigueur le 1er juillet 2026.
Selon les dispositions de la loi l'état d'urgence est un état social qui est déclaré ou annoncé par les autorités compétentes dans une ou plusieurs localités ou à l'échelle nationale lorsqu'une catastrophe ou un risque de catastrophe menace gravement la vie la santé humaine les biens de l'État des agences des organisations et des individus ou lorsqu'une situation menace gravement la défense nationale la sécurité nationale l'ordre et la sécurité sociale.
En termes de pouvoir la Commission permanente de l'Assemblée nationale décide de déclarer et de supprimer l'état d'urgence. Sur la base de la résolution de la Commission permanente de l'Assemblée nationale le président de la République ordonne la déclaration et la suppression de l'état d'urgence. Si la Commission permanente de l'Assemblée nationale ne peut pas se réunir le président de la République ordonne la déclaration et la suppression de l'état d'urgence.
Le Premier ministre a demandé au Comité permanent de l'Assemblée nationale de décider de déclarer et de supprimer l'état d'urgence. Si le Comité permanent de l'Assemblée nationale ne peut pas se réunir le Premier ministre a demandé au Président de la République d'ordonner l'annonce et la suppression de l'état d'urgence.
L'état d'urgence est aboli lorsqu'il n'y a plus de risque de catastrophe ou que la catastrophe a été empêchée ou corrigée ; la situation de la défense nationale de la sécurité nationale de l'ordre et de la sécurité sociale s'est stabilisée.
Il est à noter que la loi stipule clairement le pouvoir d'appliquer des mesures en état d'urgence.
En conséquence dans les cas vraiment nécessaires pour les intérêts nationaux et nationaux la vie et la santé des personnes après avoir obtenu l'accord des autorités compétentes le Premier ministre a le droit de décider d'appliquer des mesures que la loi n'a pas encore prévues pour faire face à l'état d'urgence ou d'appliquer les mesures stipulées dans cette loi avant la promulgation ou l'annonce de l'état d'urgence.
Le Premier ministre fera rapport de l'application de ces mesures aux autorités compétentes du Parti de l'Assemblée nationale et du Comité permanent de l'Assemblée nationale dans les plus brefs délais.
L'application l'ajustement et la suspension des mesures en cas d'urgence doivent être garantis en temps opportun de manière publique et transparente. Les mesures qui limitent les droits de l'homme et les droits civiques doivent être réellement nécessaires fondées clairement proportionnellement à la nature et au degré des incidents et des catastrophes et sans discrimination.
La décision de mesures visant à faire face et à remédier aux conséquences en cas d'urgence causant des dommages la personne qui prend la décision n'est pas responsable lorsque la décision est basée sur des informations au moment de la prise de décision ayant un but légitime relevant de la compétence et sans motifs de profit.

Dans le rapport explicatif et d'appréciation du Comité permanent de l'Assemblée nationale avant l'adoption par l'Assemblée nationale il y a des avis demandant d'ajouter des dispositions demandant au gouvernement de réglementer les critères quantitatifs et qualitatifs le seuil d'activation et le niveau de l'état d'urgence.
Le Comité permanent de l'Assemblée nationale estime que les incidents et les situations d'urgence sont très diversifiés dans de nombreux domaines avec des natures des niveaux des évolutions et des caractéristiques différentes. Par conséquent la quantification pour déterminer le seuil de précision pour passer d'une situation urgente à une situation d'urgence n'est pas réalisable.
En fait certains incidents et catastrophes lorsqu'ils sont susceptibles de se produire ou de se produire doivent être déclarés en état d'urgence sans passer par les niveaux de défense civile (épidémie de tsunami incidents radioactifs...).
Par conséquent la Commission permanente de l'Assemblée nationale a demandé à l'Assemblée nationale de ne pas ajouter le contenu ci-dessus à la loi.