Apres le retrait d'une serie de constructeurs automobiles occidentaux de Russie en 2022 beaucoup prevoient que l'industrie automobile du pays chutera. La realite montre le contraire : la plupart des usines abandonnees ont repris le controle par des investisseurs russes et des partenaires des 'pays amis' avec l'engagement de promouvoir la localisation de la production.
Le ministre russe de l'Industrie et du Commerce Anton Alikhanov a declare que en peu de temps la Russie avait'sauve' presque toute la capacite de production laissee de cote. Ces usines sont non seulement revenues en exploitation mais ont egalement enregistre une croissance impressionnante. Rien qu'en 2024 la production automobile dans les usines relancees a atteint plus de 142 000 unites.
Sur l'ensemble du secteur la Russie a produit plus de 967 000 voitures en 2024 soit une augmentation de 15 3 % par rapport a 2023 et de 1 5 % par rapport a 2022 - un moment considere comme un 'choc' lorsque de grandes marques telles que Renault Toyota Nissan Mercedes-Benz ont toutes quitte le marche simultanement.
Selon M. Alikhanov la Russie a elabore une strategie de developpement de l'industrie automobile jusqu'en 2035 en se fixant pour objectif d'obtenir le 'droit technologique' en formant un ecosysteme de composants de techniques et de processus de production autonome capable de resister aux sanctions.
Ces objectifs sont nees apres 2022 lorsque l'industrie automobile russe etait consideree comme l'un des secteurs les plus durement touches. Mais jusqu'a present nous avons fait une forte percee' a declare M. Alikhanov.
Actuellement la Russie compte plus de 20 marques automobiles connexes produites dans le pays avec environ 50 modeles de toutes sortes - des berlines des crossovers des SUV des pick-up aux vehicules hybrides et electriques.
Le ministre Alikhanov a souligne : 'L'industrie automobile russe n'est pas seulement liee a Avtovaz. Nous avons diversifie et maîtrisez la conception des moteurs a combustion interne aux voitures a compression a l'electricite'.
Le gouvernement russe s'engage a continuer de maintenir un environnement d'investissement favorable a l'industrie automobile. Pendant ce temps la possibilite que les 'geants' occidentaux retournent en Russie reste tres mince.
Le premier vice-Premier ministre Denis Manturov avait precedemment exprime des doutes sur cette perspective estimant que le marche etait entre dans une 'nouvelle ere' - ou les voitures russes et les partenaires des pays amis ont domine.