Le 24 novembre le Premier ministre autrichien Christian Stocker a fait une déclaration claire sur la position de l'Europe face aux récents développements diplomatiques. Il a affirmé que l'Union européenne (UE) ne changerait pas de politique continuerait à exercer une pression sur la Russie et à soutenir l'Ukraine à tous les niveaux malgré les efforts visant à la paix que les États-Unis mettent en œuvre.
Écrivant sur le réseau social X M. Stocker a reconnu que 'une nouvelle dynamique est apparue dans les efforts diplomatiques' ces derniers jours et qu'il saluait toutes les initiatives susceptibles de conduire à un cessez-le-feu. Cependant le dirigeant autrichien a souligné une condition préalable : la sécurité européenne ne peut être décidée en l'absence de personnes européennes.
Il est certain que l'Ukraine et l'Union européenne doivent être présentes et participer activement aux négociations alors que la sécurité de notre continent européen est en discussion' a déclaré M. Stocker. Cette affirmation est considérée comme un message envoyé à Washington exigeant qu'il ne soit pas exclu du rôle de Bruxelles dans les futurs accords avec la Russie.
La déclaration de l'Autriche a été faite juste après que les États-Unis et l'Ukraine ont organisé d'importantes consultations sur le plan de paix de Washington le 23 novembre. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a publiquement salué cette rencontre comme étant la 'plus efficace' dans l'ensemble du conflit.
Cependant les fuites d'informations montrent un autre tableau. Politico citant une source privée révèle que les négociations ont en fait été extrêmement tendues montrant qu'il existe encore de grands désaccords entre Washington et Kiev sur des termes spécifiques.
Du côté de Moscou la réaction actuelle reste assez prudente. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré que la Russie restait ouverte aux négociations sur la résolution du problème ukrainien mais qu'il n'y avait actuellement aucun détail spécifique concernant les relations avec les États-Unis. Il a également confirmé qu'aucune négociation n'avait été programmée entre Moscou et Washington cette semaine.
La Russie a déclaré qu'elle n'avait pas reçu de document officiel sur la version du plan de paix américain qui a été ajusté après une consultation « tendue » avec l'Ukraine. Cela montre que bien que les activités diplomatiques soient renforcées l'écart pour parvenir à une table de négociation réelle est encore très éloigné.