Le 9 novembre la porte-parole du ministere russe des Affaires etrangeres Maria Zakharova a declare que la Russie ne laisserait pas l'Union europeenne (UE) provoquer et contraindre Moscou a prendre des mesures de represailles dans le domaine des visas qui pourraient nuire aux interets nationaux.
Cette declaration a ete faite apres que la Commission europeenne (CE) a officiellement interdit le 7 novembre la delivrance de visas Schengen a plusieurs reprises aux citoyens russes.
S'exprimant sur la chaîne de television Mme Zakharova a accuse de nombreuses decisions de l'UE notamment cette interdiction de visa visant en fait a provoquer la Russie pour qu'elle prenne des mesures de represailles. Elle a declare que l'UE esperait que la Russie prendrait des mesures de'represailles' nuisibles a la Russie elle-meme.
Le porte-parole a affirme que la Russie prendrait certainement des mesures de reponse.
Cependant elle a souligne que l'action de represailles serait calculee sur la base des interets nationaux de la Russie et non selon le « scenario » souhaite par l'UE.
Elle a ajoute que la Russie avait de nombreuses options : elle pouvait repondre de maniere identique (c'est-a-dire que la Russie interdisait egalement les visas UE) ou utiliser des mesures 'combinees' (combinees de plusieurs manieres) ou 'irregulieres' (c'est-a-dire une represailles dans un autre domaine qui n'est pas lie aux visas) selon la maniere la plus appropriee. La porte-parole a egalement estime que de nombreuses decisions occidentales ne sont en realite qu'un
Mme Zakharova a critique cette decision de l'UE soulignant que ce bloc nuisait a son propre economie. Elle a compare en disant que l'UE met de cote les touristes legitimes ayant des papiers et un potentiel financier de la Russie alors qu'ils doivent supporter les coûts pour d'autres groupes.
Cependant les experts du secteur du tourisme russe ne semblent pas apprecier l'impact reel de cette interdiction.
L'Association russe de l'industrie du tourisme (PCT) avait precedemment note qu'en realite les touristes russes n'avaient presque plus reçu de visa Schengen pour entrer a plusieurs reprises meme avant l'entree officielle de l'interdiction.
Par consequent cette nouvelle mesure restrictive ne devrait pas reduire considerablement le flux de touristes qui est deja a un niveau « insignifiant » vers l'Europe.