Le 8 décembre les médias thaïlandais ont rapporté que les tensions se sont accrues après les affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge le 7 décembre dans la région de Phu Pha Lek - Phlan Hin Paet Kon dans la province de Si Sa Ket (Thaïlande).
L'incident a conduit à l'ordre d'évacuation des personnes dans 4 provinces relevant du commandement de la région militaire 2 - Buri Ram Surin Si Sa Ket et Ubon Ratchathani. Les personnes ont été emmenées dans des centres d'évacuation selon un plan de secours dans un contexte de crainte que la situation ne s'aggrave et ne se propage.
Deux soldats thaïlandais ont été blessés après l'affrontement dans la soirée du 7 décembre (heure locale). Le centre de combat de la 2e région militaire a déclaré que leurs blessures suggèrent qu'il était possible qu'ils aient été abattus.
À 20 heures le 7 décembre les forces cambodgiennes auraient ouvert le feu sur des soldats du 13e régiment d'infanterie dans la région de Phu Pha Lek (district de Kantharalak Si Sa Ket) et la région de Chong Bok (province d'Ubon Ratchathani) avec environ 10 coups de feu. Aucun mort en Thaïlande.
À 22h49 le 7 décembre la page Facebook de la 2e région militaire a annoncé que dans les zones de Chong Khana et Chong Raye (province de Surin) des chars T-55 cambodgiens avaient été déployés dans la région de Krong Samraong dans la province d'Oddar Meanchey ainsi que pour évacuer davantage de civils cambodgiens de la zone frontalière.
À 23 heures le même jour le Centre d'opérations militaires de la région militaire 2 a résumé la situation indiquant que les forces cambodgiennes semblaient avoir relevé leur niveau de préparation au combat au plus haut niveau après les affrontements à Phlan Hin Paet Kon.

Les autorités compétentes appellent la population à suivre les informations officielles et à rester calme. La région militaire 2 souligne que la tâche de protection des frontières est menée avec prudence et détermination dans le but de maintenir la paix et la sécurité nationales.
Pour sa part le ministère cambodgien de la Défense a accusé la Thaïlande d'avoir ouvert le feu en premier estimant que cela violait clairement la « Déclaration commune sur l'accord de paix Cambodge - Thaïlande » signée le 26 octobre 2025.
Le lieutenant-général Maly Socheata secrétaire d'État et porte-parole du ministère cambodgien de la Défense a demandé que la Thaïlande assume l'entière responsabilité des violations et mette immédiatement fin à toute action hostile.
Mme Socheata a également appelé la Thaïlande à respecter l'accord de cessez-le-feu la Déclaration commune sur les accords de paix et toutes les obligations du droit international de manière stricte et honnête.