La tragedie au milieu d'un courant d'eau rapide
Le matin du jour de l'enterrement de Mme Nguyen Thi Thuy Trang - une ouvriere emportee par les inondations sur le chemin du travail la pluie a Da Nang etait toujours forte. La maison de niveau 4 de la mere biologique de Mme Trang dans le quartier d'An Khe sentait encore l'odeur de l'encens qui n'etait pas eteinte. Les deux enfants s'accrochaient a la photo et de temps en temps le garçon de 3 ans criait : 'Maman vient acheter du lait pour mon enfant
Sur la table de l'autel placee precipitamment Mme Ho Thi Quy (la mere biologique de Mme Trang) s'est effondree : 'Quand nous nous sommes maries nous etions aussi dans cette maison... Maintenant nous l'avons ramene ici pour dormir'. Tout s'est passe trop vite apres les terribles inondations.
Mme Trang est nee en 2000 a epouse un mari puis est retournee vivre avec sa grand-mere. Son mari - M. Nguyen Trong Nghia - travaille comme meurier a louer et chaque jour ou il y a un emploi il y a de l'argent. Elle travaille comme ouvriere dans la zone industrielle de Hoa Cam et chaque mois elle'se casse les dents' pour faire des heures supplementaires afin de compenser l'argent du lait et de l'ecole pour ses enfants.
Le salaire des ouvriers est de 5 a 6 millions de VND ce qui est tres cher pour 7 millions de VND. Prendre un repas a la fin du mois c'est un gachis' a dit doucement M. Nghia en tirant la couverture pour son plus jeune fils qui s'endort sur la cuisse.
Tot le matin du 28 octobre elle s'est precipitee a An Trach pour rendre visite a son enfant et lui a achete une boîte de lait puis est retournee a l'entreprise.
« J'ai dit de rester l'eau est tres forte les enfants a la maison ont une grand-mere a la maison ne partez pas » a declare Mme Pham Thi Thu Phuong la belle-mere en sanglotant. Mais la jeune mere a continue a traverser le canal familier puis s'est effondree a cote de la bouche de l'egout. Lorsque le bateau de sauvetage l'a trouvee elle etait a une longue distance du lieu de l'accident.
Be Nguyen Kim Gia Han 8 ans qui parle peu maintenant s'assoit et serre fermement le cadre de la photo. Son jeune frere Nguyen Hoang Quan 3 ans n'a pas tout compris et tourne brusquement la tete vers la porte : 'Maman a dit d'aller travailler pour acheter du lait pour mon enfant mais pourquoi est-ce si longtemps...'. M. Nghia n'ose pas regarder ses enfants trop longtemps.
Je suis un homme je ne sais que travailler tous les jours. Avant ma mere travaillait comme barman maintenant j'ai peur de voir mes enfants. A la maison il n'y a pas d'argent et quand on va travailler qui s'occupe des enfants...' a declare M. Nghia sans cesse.
Maman est partie loin maman ne revient plus...
Pour les ouvriers le point de specialite est l'argent indispensable. Mme Trang n'est qu'une jeune mere comme beaucoup d'autres meres : Apres le travail elle pense au lait de son enfant aux vetements et aux uniformes pour le prochain service et aux collations preferees de la petite Han. Ces petites preoccupations sont finalement bloquees par l'eau feroce.
Les funerailles doivent etre effectuees a la maison de l'etranger car l'interieur est encore encercle par l'eau. Les voisins ont appris la nouvelle les gens ont fait du bac rap les gens ont cuisine une casserole de bouillie chaude les gens ont secretement attrape les mains de M. Nghia quelques centaines de milliers de dongs : 'Pour acheter du lait pour nos jeunes enfants'. Les autorites locales les organisations syndicales... sont egalement venues rendre visite et apporter une aide d'
Demain je dois aller travailler les enfants envoient leurs grands-meres paternelles et maternelles a tour de role' a dit M. Nghia les yeux perdus sur le toit en tole qui coule encore de l'eau. Les choses qui etaient auparavant evidentes - un repas avec la voix de la mere la voix de l'enfant la jouissance des vetements exposes sur le porche - se sont maintenant transformees en un vide.
Tard dans la soiree le plus jeune garçon s'est reveille a fronce les sourcils a regarde l'autel puis a murmure : 'Maman rentre...'.Be Han l'a tendu dans ses bras : 'Maman est partie loin ma cherie'.La phrase de l'enfant de huit ans sonnait comme un mot d'adulte mais ses petites epaules tremblaient encore.