Après avoir rejeté l'appel de la FAM la FIFA a demandé une enquête pénale dans 5 pays - où l'origine des 7 joueurs a été identifiée comme ayant obtenu la nationalité non conforme à la procédure.
Dans le rapport envoyé aux parties concernées la Commission d'arrêt de la FIFA a précisé que l'enquête se concentrerait sur le rôle de M. Noor Azman Rahman ainsi que sur les 2 représentants des joueurs autorisés Nicolas Puppo et Frederico Moraes.
Selon les informations des médias indonésiens la FIFA estime que M. Azman Rahman est « profondément lié » au processus de traitement des dossiers qui a conduit au scandale. Dès que l'incident a été découvert fin septembre la FAM a suspendu le poste de secrétaire général pour les besoins de l'enquête.
Dans sa déclaration initiale M. Azman Rahman a déclaré que les erreurs provenaient d'un 'élément technique'. Cependant les développements suivants montrent que la FIFA souhaite clarifier complètement son rôle dans l'évaluation des dossiers ainsi que dans le processus de traitement des documents connexes.
L'apparition de M. Azman Rahman aux côtés du président de la FIFA Gianni Infantino lors de sa visite en Malaisie en octobre a suscité de nombreux débats dans l'opinion publique locale. Certaines opinions estiment que son niveau d'influence au sein de la FAM n'est pas suffisant pour diriger les violations mais qu'il doit encore être clarifié au cours de l'enquête.
Face à la pression du public et des organisations de contrôle la FAM a créé une commission d'enquête indépendante dirigée par l'ancien juge Tun Md Raus Sharif. Les résultats initiaux de l'enquête interne devraient être publiés en décembre pour déterminer spécifiquement la responsabilité de chaque individu.
M. Noor Azman Rahman continue d'être suspendu jusqu'à ce que la FIFA et la FAM finalisent la vérification tandis que l'enquête est toujours en cours.