Recemment la FIFA a publie un document de 63 pages concernant le processus d'examen de l'appel de la Federation malaisienne de football (FAM) et de 7 joueurs naturalises.
Les documents montrent que tous les dossiers de demande de naturalisation initiale des joueurs ont ete envoyes au gouvernement malaisien mais sans aucun document prouvant l'origine des ancetres en Malaisie.
Ce n'est qu'apres l'achevement du processus de naturalisation que la FAM a ajoute les certificats de naissance de ses grands-parents dans le dossier envoye a la FIFA bien que ces documents aient ensuite ete identifies comme presentant des signes d'aucune authenticite.
La FIFA a recueilli 7 copies de l'original de l'acte de naissance des grands-parents des joueurs confirmant ainsi qu'il n'y avait aucune donnee prouvant les liens familiaux avec la Malaisie. En consequence certains joueurs ont joue lors de 3 matchs amicaux internationaux et de 2 matchs de qualification pour la Coupe d'Asie ce qui a accru la gravite de l'incident.
Lorsqu'elle a reçu la plainte le 11 juin la FIFA a commence l'enquete et le 22 août a procede a des procedures disciplinaires et a informe les parties concernees.
Au cours de la periode du 8 au 10 octobre les joueurs et la FAM ont envoye un document confirmant l'appel et la plainte officielle a ete deposee le 14 octobre. Ils ont egalement propose d'appliquer des mesures provisoires pour pouvoir continuer a jouer pendant la periode d'attente du jugement mais cette demande a ete rejetee par le president de la commission d'appel le 16 octobre.
Le proces a eu lieu le 30 octobre a Miami. La-bas les joueurs ont declare qu'ils n'avaient suivi que les instructions de la FAM qu'ils ne connaissaient pas les reglementations techniques de la FIFA et qu'ils avaient confiance en leur representant tout au long du processus de depot des candidatures.
Ils ont egalement reconnu avoir transfere leurs papiers personnels y compris leur acte de naissance et leurs proches a des tiers sans verifier le contenu et sans lire la demande de naturalisation ou les documents qu'ils devaient signer en Malaisie.
Cependant selon la FIFA les documents envoyes par le joueur via l'application WhatsApp montrent que le certificat de naissance original ne contient aucune information prouvant que les grands-parents sont nes en Malaisie. Les temoignages sont consideres comme contradictoires et inappropries par rapport aux documents et preuves.
Les joueurs ont estime qu'ils avaient ete trompes qu'ils n'avaient pas reçu de conseils juridiques et qu'ils n'avaient absolument pas participe a la falsification de documents. Ils ont demande a etre examines pour des facteurs de reduction tels que la bonne volonte le manque de connaissances professionnelles et le non-avantage personnel en plus de jouer pour l'equipe nationale.
Inversement la FAM fait valoir qu'elle a agi avec bonne volonte qu'elle respecte les procedures legales nationales et que tous les documents sont delivres par les autorites malaisiennes. La FAM a egalement reconnu que certains employes avaient ajuste le contenu de l'acte de naissance a l'etranger en attendant une confirmation officielle mais a affirme qu'il ne s'agissait que d'un acte personnel et non d'une politique systematique.
La Commission d'appel de la FIFA n'a pas accepte ces arguments. Cet organisme a estime que la FAM et les joueurs manquaient de prudence n'avaient pas presente de explication en temps voulu et essayaient d'eviter la responsabilite.
Bien qu'il ne soit pas possible d'augmenter le montant de l'amende en raison des limites reglementaires la Commission d'appel a demande a la FIFA d'ouvrir une nouvelle enquete sur les activites internes de la FAM en particulier concernant le role du Secretaire general et des deux representants autorises.
En outre une autre enquete distincte evaluera l'utilisation de joueurs non qualifies lors des trois matchs amicaux internationaux. Dans le meme temps la FIFA transmettra des informations aux organes criminels au Bresil en Argentine aux Pays-Bas et en Malaisie pour examiner la responsabilite juridique liee a l'acte de contrefaçon de documents.