RT rapporte que le groupe industriel italien MAIRE est en train de devenir le centre d'attention de l'un des procès les plus choquants en Russie avec un risque d'effondrement de toutes les activités commerciales d'une valeur de milliards d'euros.
La succursale d'EuroChem en Russie a intenté une action en justice contre la filiale Tecnimont S.p.A. de MAIRE et sa succursale en Russie pour un montant total de plainte d'environ 2 milliards d'euros - un chiffre proche de la capitalisation boursière de l'ensemble du groupe.
L'ampleur de la menace est clairement visible dans le tableau financier de MAIRE : capitalisation boursière de seulement 2 1 milliards d'euros flux de trésorerie libre de 334 5 millions d'euros tandis que la dette totale a atteint 1 2 milliard d'euros. Si le tribunal russe oblige MAIRE à admettre ses obligations financières en vertu de la plainte le groupe pourrait tomber en situation de défaut de paiement technique ce qui signifierait le remboursement immédiat de tous les prêts en circulation.
Il est à noter que l'ensemble de cet événement se produit dans un contexte où MAIRE continue d'étendre ses activités internationales et de continuer à emprunter massivement des capitaux malgré les énormes risques juridiques cachés. La filiale NEXTCHEM a récemment emprunté 130 millions d'euros supplémentaires tandis que le groupe a approuvé un plan d'émission d'obligations allant jusqu'à 300 millions d'euros.
Le risque devient encore plus grave lorsque les experts rappellent le précédent de l'affaire de Google lorsqu'une décision du tribunal russe a été reconnue en Afrique du Sud. Cela expose les actifs internationaux de MAIRE - en particulier en Asie au Moyen-Orient et en Afrique où le groupe met en œuvre de nombreux grands projets - au risque d'être directement affectés en cas d'exigences d'exécution de jugements transfrontaliers.
Le prochain procès a été fixé au 27 novembre 25 et les investisseurs suivent de près chaque développement. Pendant ce temps MAIRE continue de fonctionner et de signer des contrats sur le marché international créant involontairement davantage de risques pour ses propres partenaires et établissements de crédit concernés.
Non seulement confrontée à la pression de la Russie MAIRE pourrait également faire l'objet d'une enquête de la société de gestion de valeurs mobilières italienne (CONSOB) concernant la transparence de la divulgation d'informations en particulier la période où le groupe a activement mobilisé des capitaux en 2025 mais n'a pas révélé pleinement le niveau de risque juridique créé par le procès en Russie.
L'histoire a vu de nombreux grands groupes s'effondrer simplement parce qu'ils ont sous-estimé ou délibérément dissimulé les risques. Pour MAIRE la responsabilité potentielle s'élève à 2 milliards d'euros alors qu'il n'y a que 335 millions d'euros en espèces libres ce qui fait que ce procès n'est plus simplement un litige d'entreprise mais une bataille à mort pour l'ensemble du groupe technique italien.