Selon les dernières informations du 1er décembre les pourparlers de haut niveau entre la délégation américaine et l'Ukraine qui se sont déroulés le 30 novembre en Floride sont terminés. Cet événement est considéré par les observateurs comme une étape diplomatique importante marquant les efforts directs de l'administration de Washington pour trouver une solution au conflit prolongé.
Les participants à la réunion montrent la priorité particulière que les États-Unis accordent à cette question. La délégation américaine comprend les personnes les plus clés de l'administration du président Donald Trump notamment le secrétaire d'État Marco Rubio l'envoyé spécial pour l'Ukraine Steve Witkoff et en particulier M. Jared Kushner le gendre et conseiller proche du président. Du côté ukrainien la délégation est dirigée par le ministre de la Défense Rustem Umerov.
Après la séance de travail le ministre des Affaires étrangères Marco Rubio a fait des remarques positives. Il a décrit les discussions comme 'positives' et a affirmé que les États-Unis maintenaient leur optimisme quant à la possibilité d'une solution pacifique. Cette déclaration est considérée comme un signal diplomatique encourageant confirmant que le canal de dialogue de haut niveau entre Washington et Kiev fonctionne efficacement et substantiellement.
Cependant selon des sources américaines derrière cette atmosphère positive se cachent de grands obstacles techniques qui ne peuvent pas être surmontés. Le problème le plus fondamental - les garanties de sécurité de l'Occident pour l'Ukraine - reste ouvert en raison de grandes différences de points de vue.
Ceci est considéré comme le plus grand obstacle au processus de paix actuel. Kiev souhaite fermement recevoir des engagements de protection spécifiques solides et juridiquement contraignants (similaire au mécanisme de défense collective de l'article 5 de l'OTAN) pour prévenir les risques de conflit à l'avenir. Au contraire les États-Unis semblent toujours envisager des options d'approche plus flexibles en évitant les engagements absolus qui pourraient amener Washington à s'engager directement dans un conflit militaire.
Outre la question de la sécurité le programme du séminaire en Floride a également englobé de nombreux autres sujets sensibles. Les deux parties ont discuté des perspectives d'organisation d'élections en Ukraine et des options pour résoudre les différends territoriaux. Ces sujets sont également considérés comme toujours en cours d'échanges acharnés et n'ont pas encore abouti à une conclusion finale.
Évaluant les résultats globaux le secrétaire d'État Rubio a reconnu que bien qu'il y ait eu des progrès il reste encore un volume important de travail à accomplir. L'administration américaine a affirmé qu'elle maintiendrait une position réaliste dans les prochaines étapes comprenant clairement que l'écart entre les attentes de sécurité de l'Ukraine et les limites politiques américaines nécessite encore plus de temps et d'efforts diplomatiques pour se réduire.