La ministre equatorienne de l'Environnement et de l'Energie Ines Manzano a decrit l'attaque comme un 'complot d'assassinat' lorsqu'elle a decouvert de nombreuses traces suspectes de balles de poing.
Mme Manzano a soumis un rapport officiel sur l'attaque consideree comme un assassinat infructueux et a declare que 5 personnes avaient ete arretees apres que le convoi du president Noboa ait ete encercle et violemment gifle par environ 500 manifestants.
Tirer sur la voiture du president lancer des pierres detruire des biens de l'Etat. C'est simplement un acte criminel' a souligne Mme Manzano apres avoir signale l'incident a la police.
Le ministre s'est egalement engage : 'Nous ne laisserons pas cette affaire tranquille'.
Le bureau du president equatorien a declare que les personnes arretees seraient poursuivies pour terrorisme et complot d'assassinat.
S'exprimant ensuite lors d'un evenement avec des etudiants dans la ville de Cuenca a environ 77 km au sud de l'endroit ou l'incident s'est produit M. Noboa a affirme que le gouvernement ne tolererait pas de tels actes.
Ne suivez pas le mauvais exemple de ceux qui veulent nous empecher de vous rencontrer et qui ont tente de nous attaquer' a declare M. Noboa soulignant que 'de telles actions ne seront pas acceptees en Equateur ou la loi s'applique a tout le monde'.
Pendant ce temps la Confederation nationale des ethnies indigenes d'Equateur (CONAIE) accuse les forces de securite d'etre a l'origine des affrontements lorsqu'elles ont utilise la violence pour reprimer ceux qui ont pris la route du president Noboa. Y compris les personnes agees.
Au moins 5 d'entre nous ont ete arretes arbitrairement' - a declare CONAIE sur le reseau X accompagne d'une video montrant une femme en costume traditionnel escortee par 4 policiers portant des armures et des masques.
La manifestation du 7 octobre en Equateur aurait eu lieu pour protester contre la decision du gouvernement de reduire les subventions a la consommation de carburant le mois dernier.