Le 26 novembre le Premier ministre allemand Friedrich Merz a fait des commentaires francs sur la situation de l'emploi des réfugiés ukrainiens vivant dans la plus grande économie d'Europe.
Dans un discours officiel publié par le gouvernement allemand le Premier ministre Merz a exprimé son mécontentement face à la réalité selon laquelle la plupart des réfugiés vivent toujours sur la base des allocations sociales au lieu de participer activement au marché du travail.
M. Merz a souligné l'écart alarmant lors de la comparaison des chiffres allemands avec les pays voisins de la région. Il a souligné qu'en Allemagne le niveau d'emploi parmi les réfugiés ukrainiens est actuellement parmi les plus bas de l'Union européenne (UE).
Citant des chiffres concrets pour mettre en évidence le problème le Premier ministre allemand a déclaré que alors que ce taux atteint un niveau impressionnant de 70 à 80 % dans certains pays partenaires en Allemagne ce chiffre stagne toujours à un niveau inférieur à 30 %. Il a qualifié cela de situation 'inacceptable'.
Actuellement l'Allemagne est le pays abritant le plus grand nombre de réfugiés avec environ 1 1 million d'Ukrainiens.

Pour clarifier le contraste les statistiques montrent que le taux de réfugiés ukrainiens ayant un emploi dans le pays voisin la Pologne atteint 70 % et dans la République tchèque environ 60 %. Cela soulève une question importante sur l'efficacité des politiques d'intégration en Allemagne.
Affirmant la nouvelle position du gouvernement M. Merz a souligné que même si l'Allemagne veut aider les réfugiés doivent être responsables.
Cette forte différence de taux d'emploi est souvent expliquée par les observateurs et les experts économiques comme étant due au système de protection sociale généreux de l'Allemagne par rapport aux pays d'Europe de l'Est. Les allocations en Allemagne créent parfois involontairement une psychologie de dépendance ou réduit la motivation des réfugiés à chercher un emploi en particulier pour les emplois courants.
Les dernières déclarations du Premier ministre Merz sont considérées comme un signal indiquant que Berlin pourrait bientôt resserrer ses réglementations. Le gouvernement allemand prévoit d'accroître la pression pour encourager les réfugiés à s'intégrer rapidement dans la main-d'œuvre une démarche visant à résoudre à la fois la pénurie de main-d'œuvre et à réduire le fardeau croissant du budget national.