Selon des sources de Tokyo le gouvernement japonais et le Parti liberal-democrate (LDP) au pouvoir ont entame des discussions importantes sur l'elaboration d'un nouveau programme pour les etrangers.
Selon cette proposition les citoyens etrangers residant a moyen et long terme devront suivre des cours de japonais et se renseigner sur les regles sociales de base dans le cadre du processus d'examen des dossiers de visa.
L'objectif principal est de doter les immigrants des connaissances et des bases necessaires pour les aider a mieux s'integrer a la vie locale empechant ainsi les conflits culturels latents et limitant la situation de l'expatriation qui a tendance a augmenter.
Ce nouveau systeme est provisoirement appele 'programme d'integration sociale'. Actuellement les decideurs politiques examinent en detail quels groupes de visas seront soumis a l'obligation de participer a ces cours.
Un autre contenu important en cours de discussion est le modele de 'capital scolaire'. Il s'agit d'un mecanisme educatif qui devrait aider les enfants etrangers a acquerir des competences en japonais et des connaissances de base avant d'etre officiellement admis dans le systeme scolaire public afin de reduire les barrieres linguistiques et la pression d'integration pour les enfants.
Le groupe de projets du PLD s'efforce d'integrer ces mesures dans la proposition a moyen terme visant a ameliorer le systeme de gestion de l'immigration. En fait de nombreux pays d'Europe et d'Amerique appliquent des programmes similaires depuis longtemps exigeant que les immigrants atteignent un certain niveau linguistique et comprennent le droit national.
Pendant ce temps le Japon n'a pas encore de politique aussi complete a l'exception des exigences en matiere de competences en japonais pour le visa de competences speciales - un type de visa de travail japonais destine aux travailleurs etrangers souhaitant travailler a long terme dans ce pays.
Cette nouvelle initiative est consideree comme une etape necessaire pour repondre a l'appel de l'Association des gouverneurs nationaux a l'etablissement de mesures de coexistence harmonieuse et durable.