La prochaine generation dans les familles riches d'Asie est de plus en plus ambitieuse et a une pensee differente de celle de ses parents dans la gestion et l'exploitation d'entreprises devenant l'un des plus grands defis dans le processus d'heritage des actifs selon un rapport publie le 11 novembre.
Selon un rapport de la banque UOB du Boston Consulting Group (BCG) et de la School of Business de l'Universite nationale de Singapour (NUS) 91 % des createurs de premiere propriete souhaitent que le pouvoir de direction d'entreprise soit maintenu dans leur famille.
Cependant pres d'un quart d'entre eux ont declare que leurs heritiers ne se soucient pas beaucoup de reprendre leur entreprise.
Le rapport montre egalement que de plus en plus de dirigeants de la prochaine generation sont prets a engager des experts externes pour diriger l'entreprise tout en conservant leurs droits de propriete.
Cependant de nombreux fondateurs s'opposent toujours fermement a la professionnalisation car ils craignent que des etrangers ne puissent utiliser de mauvaises ressources ou reduire l'influence de la famille.
Cela se produit dans un contexte ou l'Asie emerge comme le centre financier le plus rapide au monde avec un actif total personnel estime a 99 000 milliards de dollars en 2029.
M. Chew Mun Yew - directeur de la banque privee UOB - a declare : 'La prochaine etape de la richesse dans cette region tournera autour de la tache complexe de transfert d'actifs alors que de nombreuses entreprises asiatiques sont encore assez jeunes et n'ont pas de systeme de gestion stable et systematique'.
Le rapport souligne que les 4 principaux modeles de particuliers possedant de grandes actifs (HNWIs) chaque groupe ayant des attentes differentes en matiere d'heritage :
Le fondateur traditionnel a generalement plus de 60 ans est lie a l'entreprise a l'identite familiale et souhaite que ses enfants et petits-enfants continuent a maintenir leur activite commerciale.
Les fondateurs modernes qui s'enrichissent dans les secteurs emergents ont tendance a separer les entreprises et les familles en considerant la gestion des affaires comme independante des interets familiaux.
La prochaine generation de dirigeants ou d'heritiers d'entreprises s'efforce de concilier le preservation du patrimoine et la creation d'une orientation propre pour leurs enfants.
Les riches ne dirigent pas d'entreprises creent des actifs a partir de professions professionnelles ou d'heritages se concentrent sur la preservation des actifs et sont moins lies aux normes sociales.
Le rapport souligne que lors de l'elaboration du plan de succession il faut egalement tenir compte des souhaits des generations futures.
La generation suivante « privilegie de plus en plus la poursuite d’ambitions personnelles telles que le demarrage d’entreprise ou la creation d’impact social plutot que la preservation des entreprises familiales ».
Par consequent la professionnalisation est consideree comme une solution pratique.
La difference dans la mentalite des riches asiatiques se manifeste egalement dans le portefeuille d'investissement. Dans le groupe des jeunes (30-35 ans) 52 % detiennent des actions et 33 % possedent des actifs numeriques parmi leurs 3 principaux actifs.
Inversement les generations plus agees agees de 60 ans et plus preferent les biens traditionnels avec pres de 70 % de la priorite a l'investissement dans l'immobilier.