Le 19 novembre la Cour de cassation de Rome a approuve l'expulsion du suspect Serhii K. un citoyen ukrainien en Allemagne pour poursuivre l'enquete sur le sabotage du gazoduc Nord Stream en 2022.
Serhii K. a ete arrete a Rimini en vertu d'un mandat d'arret europeen et a cherche pendant des mois a empecher son transfert en Allemagne. Selon la loi allemande sur la securite son identite a ete enregistree sous son nom abrege.
L'avocat Nicola Canestrini a declare que la decision du tribunal signifiait que Serhii K. serait transfere aux autorites allemandes dans les prochains jours. Il a affirme qu'il croyait toujours en la possibilite que son client soit purge de ses peines completes apres le proces complet bien qu'il reconnaisse qu'il s'agit d'un processus difficile et non d'un miracle qui se produit en un instant.
Les explosions survenues en mer Baltique ont coupe la majeure partie de la ligne d'approvisionnement en gaz russe vers l'Europe. L'incident est considere par Moscou et l'Occident comme un acte de sabotage exerçant une forte pression sur les ressources energetiques de la region. Serhii K. ancien officier militaire ukrainien a nie etre implique dans l'incident.
Les procureurs allemands l'accusent d'avoir participe a un groupe qui avait jete des engins explosifs pres de l'île danoise de Bornholm. Serhii K. est accuse de chef d'accusation comprenant le crime de complicite d'explosion de destruction contraire a la constitution et de destruction d'ouvrages importants.
Pendant sa detention dans une prison de haute securite italienne Serhii K. s'est suicidee pour protester contre les conditions de detention et le fait de ne pas avoir reçu un regime alimentaire approprie selon son avocat.
Pendant ce temps un tribunal polonais avait precedemment rejete l'extradition d'un autre suspect ukrainien implique dans l'explosion de Nord Stream et ordonne sa liberation immediate.