Quand les dirigeants de l'hopital fondent en larmes
Sur les reseaux sociaux une video a ete diffusee enregistrant le moment ou M. Nguyen Dang Giap - directeur de l'hopital general regional des Hauts Plateaux du Centre (Dak Lak) - a fondu en larmes en parlant de l'affaire de 255 patients dont le service de depistage de calculs renaux a fait sensation dans l'opinion publique.
Au lieu d'ecouter et de comprendre de nombreux commentaires reprehensibles sont apparus sur les reseaux sociaux : Les larmes de crocodile il y a deja un scenario... Il y a meme des commentaires selon lesquels quand on mange de l'argent on pleure ou non?...
S'adressant a la presse M. Giap a affirme qu'il pleurait de douleur et non de peur de la responsabilite.
Selon M. Giap sa douleur est de voir les efforts et les efforts de centaines de personnes obscurcis uniquement par les violations de quelques individus.
C'est le cœur d'une personne qui a toute sa carriere dans le secteur de la sante qui voit que l'unite qu'elle dirige a commis de graves erreurs.
Traiter severement et ne pas laisser les larves se defouler dans la casserole.
La violation survenue a l'hopital general regional des Hauts Plateaux du Centre est consideree comme grave. Le Comite permanent du Parti provincial de Dak Lak a charge le Comite d'inspection du Parti provincial d'inspecter lorsqu'il y a des signes de violation envers le Comite permanent du Parti provincial de l'hopital.
Dans le meme temps le comite du parti de la police provinciale a ete charge de poursuivre l'enquete et de traiter l'affaire de maniere stricte'sans zone interdite ni exception' conformement aux dispositions legales.
Auparavant lors d'un echange avec la presse M. Nguyen Dang Giap a franchement reconnu sa responsabilite conjointe et a exprime l'espoir que les autorites competentes prendraient des mesures severes.
Cependant M. Giap a egalement demande sincerement de reconnaître la verite afin de ne pas nier les efforts du collectif de medecins qui se consacrent jour et nuit aux patients.
Il a souleve la question : On peut poser des questions sur la responsabilite de la gestion on peut demander un traitement des violations mais faut-il nier completement le devouement de centaines d'autres medecins et infirmieres?
Dans un contexte d'opinion publique animee les reseaux sociaux sont un lieu de partage mais ils sont egalement susceptibles de deformer la verite. Les larmes - vraies ou fausses - peuvent etre traitees comme une piece de theatre. Meme les voix denonçantes - meme sinceres - peuvent etre facilement comparees a un jeu d'acteur.
Pendant ce temps de nombreux autres points de vue estiment que si un dirigeant verse des larmes a cause de l'effondrement de sa passion toute sa vie mais est toujours meprise qu'attendons-nous des dirigeants? Un visage insensible une excuse forcee ou un silence froid?
Par consequent de nombreuses personnes estiment que l'affaire doit etre traitee de maniere decisive et rigoureuse afin de restaurer l'ethique medicale degradee chez un petit nombre de medecins et d'infirmieres. A partir de la il ne faut pas laisser les ravageurs faire la cuisine.
Comme l'a rapporte le journal Lao Dong lors de l'inspection du Departement de la sante de Dak Lak et de l'hopital general regional des hauts plateaux du Centre 480 patients ont ete operes pour retirer des calculs pendant que l'aspirateur de calculs etait endommage.
Parmi eux 255 patients ont subi une intervention chirurgicale par d'autres methodes mais il a ete indique qu'il s'agissait d'une incision a la pierre.
L'hopital a sanctionne 4 individus dont : M. Nguyen Ngoc Hoang (ancien chef du service de nephrologie) a ete sanctionne sous la forme d'avertissement et n'a pas respecte le processus de reelection.
MM. Le Xuan Vinh (chef adjoint du service de nephrologie et de nephrologie) et Bui Ngoc Duc (chef du service de chirurgie - anesthesie et reanimation) et Mme Tran Thi Kim Oanh (ancienne infirmiere chef du service de nephrologie et de nephrologie) ont egalement ete sanctionnes par la forme d'irresponsabilite.