Les quartiers de logements collectifs delabres
La zone residentielle de 3 etages sur la rue Phan Boi Chau (quartier de Nam Dinh province de Ninh Binh) etait autrefois une zone residentielle animee mais aujourd'hui seules quelques familles y restent. La maison a ete construite dans les annees 1960 pour abriter les ouvriers de l'usine de textile de Nam Dinh. Aujourd'hui les murs sont fissures les toits delabres les escaliers entasses les toilettes degradees.
Selon les observations du journaliste du journal Lao Dong toutes les infrastructures de ce quartier sont gravement degradees et risquent de s'effondrer. Chaque forte pluie les habitants doivent tendre des baches et placer des pots d'eau dans toutes les maisons.
Les marches de l'escalier en ciment sont fissurees et dechiquetees dans chaque coin. Chaque fois que les gens montent et descendent ils doivent s'accrocher fermement aux parois de l'escalier chaque pas de peur de glisser et de tomber. Le systeme electrique domestique est temporairement connecte par des cables rudimentaires eparpilles sur tout le plafond. De nombreux fils electriques caches sont enveloppes de ruban adhesif presentant un risque d'incendie et d'explosion.
Ce complexe residentiel compte actuellement 48 appartements divises en 3 etages chacun avec 16 appartements. Actuellement l'ensemble du complexe residentiel ne compte plus que quelques menages. Chaque fois qu'il pleut les murs et le toit sont mouilles et le plus effrayant est que les murs tombent a la tete. Nous esperons seulement etre transferes ailleurs pour vivre paisiblement dans notre vieillesse' a declare Mme Truong Thi Binh (habitante du 2e etage du complexe residentiel susmentionne).
De meme les logements collectifs n° 181 et 207 rue Hoang Van Thu quartier de Nam Dinh sont egalement gravement degrades depuis de nombreuses annees. Chaque fois que la saison des tempetes arrive cet endroit figure sur la liste des lieux a evacuer d'urgence en raison du risque d'effondrement d'inondation et d'insecurite. L'infrastructure de la zone de logements a expire son age d'utilisation de nombreuses dommages apparaissent dans la structure resistante et sont classes dans le groupe de logements
Le complexe residentiel de 5 etages vieux de plus de 60 ans situe rue Tran Dang Ninh partage egalement la meme situation. Mme Le Thi Hong (53 ans) une habitante du batiment n° 2 du marche de 5 etages a declare : 'Actuellement de nombreux elements de la zone residentielle se sont gravement deteriores. Bien que tres inquiete elle n'a pas d'autre endroit ou vivre'.


S'attendre a un plan de renovation
Actuellement dans le quartier de Nam Dinh il existe 29 anciens immeubles collectifs de grande hauteur qui se sont gravement degrades la plupart etant construits avant 1970.
Alors que les autorites locales n'ont pas encore de plan de traitement les habitants doivent encore 'vivre temporairement au milieu des risques' chaque saison des pluies et des tempetes evacuant temporairement puis retourner vivre dans des maisons qui ne sont plus sûres.
De nombreux menages doivent se debrouiller seuls pour s'adapter aux conditions de degradation de l'ouvrage. Les pots sont utilises pour absorber l'eau de pluie et les moisissures du plafond les etageres en nylon les sacs en carton sont utilises pour proteger les meubles de l'humidite et de l'eau.
L'espace de vie est etroit modeste et peu sûr mais c'est toujours le seul lieu de residence de nombreuses familles a faible revenu de personnes agees et de jeunes enfants. La plupart des residents ici n'ont pas les moyens de demenager ou de louer une nouvelle maison.
M. Tran Anh Dung - vice-president du Comite populaire provincial de Ninh Binh - a declare que l'ancien Comite populaire provincial de Nam Dinh avait publie a plusieurs reprises des plans pour la renovation des anciens immeubles d'habitation dans la province en privilegiant la demolition des ouvrages dangereux et gravement endommages afin d'assurer la securite des vies et des biens des habitants. Cependant jusqu'a present tout ne s'est arrete qu'au niveau de la politique.
La principale raison est le manque de capital le manque de mecanismes clairs de reinstallation et surtout le manque de reglementations specifiques sur l'inspection et l'evaluation de la securite et de l'endurance pour les logements appartenant a l'Etat' a declare M. Dung.