Des centaines de milliers de travailleurs sont pieges entre deux courants d'eau. D'une part ils ne beneficient pas des droits a l'assurance sociale (BHXH) car les entreprises ont des dettes de paiement prolongees d'autre part jusqu'a present les autorites competentes n'ont pas encore de mecanisme reellement efficace pour les proteger lorsque leurs droits sont suspendus.
Selon les statistiques en mai 2025 le pays comptait pres de 14 000 milliards de VND de dettes d'assurance sociale dont plus de 4 000 milliards de VND appartiennent au groupe des dettes difficiles a recouvrer - provenant d'entreprises ayant fait faillite fusionnees ou dont les dirigeants se sont enfuis.
La consequence est que plus de 125 000 travailleurs ont subi des interruptions de droits de nombreuses personnes ont atteint l'age de la retraite mais n'ont pas pu effectuer les formalites en raison du manque de temps de cotisation. Meme certains travailleurs ont completement perdu la possibilite de percevoir leur pension de retraite simplement parce que l'ancienne entreprise a 'oublie' de payer quelques annees avant leur depart.
Le probleme ici n'est pas seulement que les travailleurs perdent de l'argent mais aussi perdre du temps perdre des droits perdre l'equite.
Les travailleurs qui ont contribue avec leur force ont ete deduits de leur salaire mensuel mais lorsqu'ils ont besoin de droits legitimes ils ne savent pas qui demander lorsque l'entreprise fait faillite ou est au bord de la faillite. C'est tres deraisonnable en ce qui concerne l'aspect de la securite sociale du pays.
Il est a noter que la cause de la dette d'assurance sociale ne vient pas seulement du respect de la loi par les entreprises des sanctions qui ne sont toujours pas suffisamment dissuasives mais aussi de la lenteur de la reaction et si l'on ne veut pas dire de la non-responsabilite du systeme de gestion de la securite sociale en matiere d'avertissement et de prevention.
En effet conformement aux dispositions de la loi sur l'assurance sociale de 2014 et de la decision 595/QD-BHXH l'organisme d'assurance sociale est responsable de la perception et du paiement de l'assurance sociale et en meme temps il est egalement l'organisme qui surveille rappelle incite inspecte et controle les entreprises pour qu'elles remplissent leurs obligations de cotisation a l'assurance sociale dans les delais prescrits.
Pour conduire a un chiffre de pres de 14 000 milliards de dongs de dettes d'assurance sociale dont plus de 4 000 milliards de dongs appartiennent au groupe des dettes difficiles a recouvrer - provenant d'entreprises qui ont fait faillite dissoutes ou se sont enfuies et de plus de 125 000 travailleurs dont les droits ont ete interrompus comme aujourd'hui c'est tout un long processus. Et l'organisme d'assurance sociale ne peut etre tenu responsable de cela.
Dans le passe il y a eu une proposition d'utiliser la part des benefices de l'investissement du fonds d'assurance sociale pour verser des avances sur les droits aux travailleurs touches. Cependant cette proposition a rencontre de nombreuses objections craignant de creer un mauvais precedent lorsque les entreprises « dependront ».
La realite montre qu'il s'agit d'une proposition humanitaire et d'une solution possible pour proteger dans un premier temps plus de 125 000 travailleurs qui ont subi des interruptions de droits. Il est necessaire d'envisager une proposition pour qu'elle soit bientot legalisee en attendant d'autres solutions a long terme plus synchronisees fondamentales et efficaces.
L'assurance sociale est un pilier de la securite sociale nationale mais si la loi ne protege pas efficacement les employes en particulier lorsqu'ils sont victimes d'abus de tiers ce systeme n'a pas rempli l'une des fonctions importantes de protection des personnes vulnerables.
Lorsque les travailleurs sont 'etrangles' entre les entreprises et les mecanismes les politiques et les lois ne perçoivent pas de pension de retraite meme s'ils sont ages ne beneficient pas d'allocations de maladie meme s'ils sont malades la crise n'est pas seulement financiere mais aussi de la confiance.