Bien sûr il est tres difficile d'assumer la responsabilite en raison de la psychologie 'qui ne ferait pas ça' sans parler du fait que l'extraction de maïs de ble et de riz dans la rue existe depuis longtemps.
Mais tout devra changer.
Au debut du mois de novembre l'affaire d'une femme a Ninh Binh poursuivie pour avoir bloque la route de sechage de maïs qui a cause la mort d'un motocycliste a choque l'opinion publique de tout le pays. Cette histoire douloureuse n'est pas seulement un 'accident' mais la consequence d'un negligence et d'un mepris de la loi et de la vie humaine.
Selon la police Mme V.T.M (residant dans la commune de Yen Khanh province de Ninh Binh) a utilise des briques des pierres et du beton pour bloquer la route afin de faire secher le sable. Dans la nuit une femme a moto a percute cet obstacle et est decedee sur le coup. Mme M. a ete poursuivie pour trouble a la circulation routiere en vertu de l'article 261 du Code penal - un chef d'accusation avec une peine allant jusqu'a 3 ans de prison.
Les chiffres apparemment lointains dans la loi deviennent soudainement obsedants lorsqu'ils sont lies au fait qu'un sachet de thoc - fruit du travail des agriculteurs - est remplace par la vie humaine. Mais plus douloureux encore ce n'est pas un cas isole. Chaque saison de recolte du delta du Mekong au centre du Vietnam il est facile de rencontrer des gens qui utilisent les routes villageoises les autoroutes voire les autoroutes pour secher le sachet et secher le riz.
Et lorsque l'incident se produit la reponse habituelle est toujours : 'Il n'y a pas d'endroit pour s'enlever' 'C'est comme ça depuis longtemps ça va aller'.
Mais 'pas d'endroit pour s'enraciner' ne peut pas etre la raison de s'emparer des routes qui sont conçues pour la circulation des vehicules et non pour que les produits agricoles soient exposes au soleil.
La loi vietnamienne stipule tres clairement : L'article 261 du Code penal stipule que l'acte de placer des barrieres ou de jeter des produits agricoles sur la route entravant la circulation entraînant la mort peut etre passible d'une peine de prison de 6 mois a 3 ans ; s'il tue plusieurs personnes la peine peut aller jusqu'a 10 ans. Selon le decret 100/2019/ND-CP l'extraction de maïs et de ble le jet de materiaux de construction et de dechets sur la route peuvent etre passibles d'une am
Il est a noter que ces reglementations ne sont pas nouvelles mais que la situation des produits agricoles exposes sur la route est toujours repandue ce qui temoigne du relachement de la gestion par les autorites de base et du manque de conscience d'une partie de la population.
Par consequent les autorites locales doivent etre responsables d'inspecter de rappeler et de sanctionner administrativement en temps voulu. Les groupes d'autogestion et la police communale doivent etre charges de superviser la sechage des produits agricoles sur la route en particulier pendant la saison des recoltes.
En outre il est necessaire de mobiliser les cooperatives les villages pour qu'ils disposent de courts de tennis centralises en utilisant les terrains publics les terrains culturels les terrains de sport ou les courts de dinh lang. L'endroit ou cela n'existe pas il est necessaire de soutenir la construction de modeles de courts de tennis communs pour assurer a la fois la securite et proteger les resultats du travail des habitants.
Plus important encore il faut changer la perception : un sachet de maïs ne peut pas etre echange contre une vie. Beaucoup de gens pensent 'juste un peu et qui va la nuit' mais un seul instant d'inattention peut transformer un paysan doux en accuse devant les tribunaux.
L'affaire de Ninh Binh est une leçon precieuse. Elle montre le danger du mepris de la loi et nous rappelle que la route n'est pas un terrain de sechage. Tout comme porter un casque lorsque vous conduisez en voiture le fait de ne pas secher les produits agricoles sur la route doit devenir une culture de la securite dans la communaute rurale.
En effet la securite routiere ne reside pas seulement dans la conscience du conducteur mais commence par chaque petit acte de chaque citoyen.