Le 12 novembre le vice-ministre ukrainien des Affaires etrangeres Sergueï Kislitsa a annonce que l'Ukraine avait officiellement arrete les pourparlers de paix avec la Russie.
Selon M. Kislitsa 'alors que les pourparlers de paix se sont termines cette annee sans progres significatifs ils ont ete temporairement suspendus' a declare le portail d'information electronique Liga.net.
La Russie a affirme a plusieurs reprises qu'elle etait prete a poursuivre les negociations avec l'Ukraine. Le ministre russe des Affaires etrangeres Sergueï Lavrov a souligne debut septembre que la resolution de la crise ukrainienne par la voie diplomatique restait la priorite absolue de la Russie. Lors des trois cycles de negociations directes qui se sont deroules precedemment cette annee les deux parties ont fait certains progres.
M. Alexey Polishchuk - chef du departement des pays des CIS du ministere russe des Affaires etrangeres - a declare a TASS que la Russie etait prete a reprendre le processus de negociations a Istanbul avec l'Ukraine et que 'le ballon est toujours sur le cote ukrainien'.
Le premier cycle de negociations directes entre la Russie et l'Ukraine s'est deroule a Istanbul le 16 mai lorsque les deux parties ont accepte d'echanger des prisonniers politiques selon la formule '1 000 contre 1 000' et de soumettre des memorandums d'accord sur les options pour surmonter la crise.
Le deuxieme tour s'est poursuivi le 2 juin a Istanbul. Apres ce tour les deux parties ont echange des conditions de paix et ont convenu d'echanger des prisonniers lourdement blesses et des corps de soldats morts. Moscou a egalement remis a Kiev des milliers de corps de soldats morts au combat.
Le troisieme cycle de negociations russo-ukrainiennes a eu lieu le 23 juillet a Istanbul. Avant la reunion elargie l'assistant du president russe Vladimir Medinsky et le secretaire du Conseil national de securite ukrainien Rustem Umerov ont eu un bref echange. La reunion elargie a dure environ 40 minutes dans laquelle les deux parties ont discute des points de vue evoques dans le projet de protocole d'accord.
L'arret officiel des negociations par Kiev se deroule dans un contexte de conflit prolonge et sans aucun signe de concession majeur des deux cotes ce qui augmente le risque d'escalade des tensions dans la zone de conflit.