Cependant cette decision ne s'applique pas a 10 des 47 provinces et villes du Japon directement liees aux activites d'elimination des dechets dont deux villes Tokyo et Fukushima.
La Chine a declare que les resultats de la surveillance a long terme montrent que les echantillons d'eau dans les zones proches de l'usine de Fukushima n'ont enregistre aucun signe anormal. Ce resultat est la base pour que Pekin assouplisse progressivement les mesures de controle.
Cet evenement est dû a la catastrophe du tremblement de terre et du tsunami de 2011 qui a gravement endommage les 3 reacteurs de l'usine de Fukushima.
Depuis lors plus d'un million de tonnes d'eaux usees traitees ont ete stockees dans cet etablissement. En 2023 le Japon a officiellement commence a rejetter progressivement cette quantite d'eau dans le Pacifique. Le rejet est effectue selon une procedure d'environ 30 ans sous la supervision de l'Agence internationale de l'energie atomique (AIEA).
Bien que la plupart des experts internationaux estiment que cette activite est sûre certaines opinions estiment qu'il faut plus de temps pour evaluer pleinement l'impact a long terme sur l'environnement marin.
Afin de protester contre la decision du Japon la Chine a rapidement emis une interdiction totale des produits de la mer importes de ce pays. Avant l'application de l'interdiction la Chine etait le plus grand marche d'exportation du secteur des produits de la mer japonais representant environ 1/4 de la valeur totale des exportations.
Face a la nouvelle initiative de Pekin le gouvernement japonais estime qu'il s'agit d'une avancee positive et affirme qu'il continuera a promouvoir la reprise complete des activites d'exportation de produits de la mer vers la Chine.
Selon la nouvelle reglementation les entreprises japonaises souhaitant continuer a exporter des produits de la mer vers la Chine doivent se reenregistrer et faire l'objet d'une surveillance stricte de la part des autorites competentes de ce pays.