Le 24 novembre le président sud-coréen Lee Jae Myung a mis en garde contre le risque d'une collision involontaire avec la Corée du Nord dans un contexte où Pyongyang coupe tous les canaux de communication avec Séoul.
Il a déclaré que les relations entre les deux Corées étaient devenues hostiles et antagonistes tandis que la confiance entre les deux parties était presque nulle. Cette position a été exprimée par lui alors qu'il était en vol d'Afrique du Sud vers la Turquie après avoir participé au sommet du G20.
M. Lee Jae Myung estime que la Corée du Nord a continuellement fait des déclarations et des actions extrêmes notamment l'installation de trois clôtures en fil d'acier dans la zone frontalière. Selon lui la situation est si incertaine qu'il est impossible de prédire le moment du conflit inattendu. Le refus par la Corée du Nord de toute forme de dialogue rend le risque d'escalade encore plus inquiétant.
Depuis son entrée en fonction le président Lee Jae Myung a fait de nombreux efforts pour réduire les tensions et s'est déclaré prêt à un dialogue sans condition. Séoul a récemment proposé d'organiser des négociations militaires avec Pyongyang pour éviter les incidents frontaliers marquant la première invitation en 7 ans. Cependant la Corée du Nord n'a toujours pas répondu à ces propositions.
Alors que la Corée du Sud maintient une position ouverte la Corée du Nord condamne l'accord entre la Corée du Sud et les États-Unis sur le développement de sous-marins à énergie nucléaire. Pyongyang estime que l'accord reflète son intention de confrontation et créera un effet de 'domino nucléaire' dans la région.