Le sommet s'est termine par une longue declaration condamnant Israël et affirmant l'unite avec le Qatar. Mais ce que le monde voit ce ne sont que des mots manquant de mesures concretes.
Nous condamnons tous les efforts d'Israël visant a reinstaller les Palestiniens hors des territoires occupes depuis 1967 sous quelque forme que ce soit. Nous soulignons la necessite de mettre en œuvre un plan arabo-islamique de reconstruction de la bande de Gaza tant sur le plan politique que technique et de commencer le processus de reconstruction dans les plus brefs delais' a affirme la declaration publiee apres la conference du 15 septembre.
Pendant ce temps a Gaza des incendies se sont de nouveau declares violemment. A l'aube du 16 septembre heure locale Israël a lance une attaque terrestre arretee depuis longtemps contre la ville de Gaza.
Un responsable de la Force d'autodefense israelienne (IDF) a declare que les soldats avançaient plus profondement dans le centre-ville et que le nombre de militaires continuerait d'augmenter dans les prochains jours pour affronter environ 3 000 combattants du Hamas qui seraient toujours en retrait.
Le ministre israelien de la Defense Israelien M. Israel Katz a ecrit sur X : 'Gaza est en feu. Les FDS envoient des coups de feu sur l'infrastructure terroriste et les soldats des FDS se battent courageusement pour creer les conditions pour sauver les otages et vaincre le Hamas'.
La scene sur le terrain etait extremement tragique des milliers de personnes se sont enfuies de la ville. Les responsables de la sante palestinienne ont declare qu'un raid aerien israelien avait touche une voiture transportant des refugies se deplaçant vers le sud faisant au moins 75 morts le 16 septembre principalement a Gaza City.
Cette operation d'escalade se deroule malgre les avertissements internationaux. De nombreux dirigeants europeens ont menace d'imposer des sanctions et certains generaux israeliens ont egalement averti qu'il pourrait s'agir d'une erreur strategique. Mais Tel-Aviv semble avoir reçu le « feu vert » de Washington. Le president americain Donald Trump a declare que le Hamas paierait un lourd tribut s'il utilisait les otages comme boucliers de resistance a l'attaque. Le Premier ministre israelien Benjamin
Alors que les combats se repandent la communaute internationale s'inquiete de plus en plus. Une commission d'enquete des Nations unies a conclu qu'Israël commettait un crime de 'discrimination' a Gaza - accuse par Tel Aviv d'etre « scandaleux » et « artificiel ». Le secretaire general Antonio Guterres a condamne la guerre a Gaza comme etant « terrible » et « inacceptable moralement politiquement et juridiquement ».
Dans ce contexte le contraste entre la realite du champ de bataille et la conference de Doha est devenu encore plus evident. En 1973 les pays arabes ont ebranle l'Occident en utilisant des 'armes petrolieres' en reponse au soutien americain a Israël pendant la guerre de Yom Kippour. Mais aujourd'hui bien que beaucoup plus riches ils se montrent impuissants ou indecis face a un conflit feroce.
L'analyste Rami Khouri de l'universite americaine de Beyrouth a souligne : 'Au cours du siecle dernier les gouvernements arabes n'ont jamais atteint une souverainete totale. Ils dependent des puissances etrangeres pour survivre et se developper'. Cette dependance fait que de nombreux pays arabes hesitent a utiliser des outils economiques ou diplomatiques durs contre Israël et les Etats-Unis. Au lieu de cela ils choisissent de faire une declaration commune en esperant que Washington exercera une pression sur Tel-Aviv.
Le secretaire general du Conseil de cooperation du Golfe (GCC) Jasem Mohamed al-Budaiwi a meme appele les Etats-Unis a 'utiliser l'influence pour forcer Israël a cesser d'agir'. Mais ces attentes se sont eloignees de la realite. Le president Donald Trump a declare en août : 'Quoi qu'Israël decide de faire a Gaza'.