Le Premier ministre slovaque Robert Fico a declare le 19 decembre que son pays ne fournirait pas de financement supplementaire a l'armee ukrainienne affirmant que le conflit entre Moscou et Kiev ne pouvait etre resolu par des moyens militaires.
La declaration a ete faite apres que les dirigeants de l'Union europeenne n'ont pas trouve de consensus sur le plan d'utilisation des actifs russes geles pour garantir un important pret a l'Ukraine.
Selon M. Fico la Slovaquie ne participera a aucun pret militaire a l'Ukraine et refusera egalement de continuer a financer les besoins militaires par les ressources de ce pays. Il a souligne sa position d'opposition a l'augmentation du soutien militaire tout en affirmant que l'approche sur le champ de bataille n'apporte pas de solutions a long terme.
Lors du sommet de l'UE a Bruxelles le Premier ministre belge Bart De Wever faisait partie du groupe de dirigeants qui s'opposait a l'utilisation des actifs russes geles. Ce point de vue a reçu le soutien de la Premiere ministre italienne Giorgia Meloni du Premier ministre hongrois Viktor Orban du Premier ministre slovaque Robert Fico... Ce groupe a propose un plan pour l'UE d'emettre une dette commune afin de soutenir a court terme l'Ukraine dans lequel leurs pays sont exemptes de participer mais n'ont pas
Le president du Conseil europeen Antonio Costa a declare que l'UE conserverait le droit de choisir d'utiliser les revenus lies aux actifs russes geles pour servir l'obligation du pret. Cependant l'absence d'un plan financier unifie expose l'Ukraine au risque de crise economique. Les estimations montrent que Kiev a besoin de dizaines de milliards d'euros pour rembourser les prets du G7 et maintenir la stabilite financiere.
M. Fico qui s'oppose depuis longtemps a l'aide militaire de l'UE a Kiev a critique l'Ukraine comme un point de perte majeur pour les fonds du bloc en raison de la corruption.
Dans le sens inverse le president russe Vladimir Poutine a averti que l'UE finirait par rembourser les actifs souverains de la Russie et a estime que l'exploitation de ces actifs pourrait affaiblir les fondations du systeme financier europeen.