Le matin du 29 septembre au dortoir d'Al Khoziny dans le district de Sidoarjo dans la province de Java oriental en Indonesie un immeuble de 4 etages s'est soudainement effondre pendant la priere de l'apres-midi plongeant des centaines d'eleves. Les secouristes arrives sur les lieux ont retrouve au moins 49 corps jusqu'au 6 octobre dont de nombreux jeunes freres et sœurs ensevelis sous des tas de beton.
L'Agence nationale indonesienne de gestion des catastrophes a declare que les equipes de secours avaient nettoye environ 80 % des decombres et ont continue a rechercher les victimes disparues. Parmi les enfants blesses 103 ont ete transportes a l'hopital dont 6 sont dans un etat grave et doivent etre soignes intensivement.
La cause initiale a ete identifiee comme etant due a des fondations fragiles qui ne supportent pas la pression de la construction d'un etage superieur supplementaire pendant la phase de construction. Cette ecole serait en train d'elargir et d'ajouter des etages sans permis de construire officiel.

Ce qui est tres controverse c'est que sur un total d'environ 42 000 dortoirs musulmans a travers l'Indonesie seuls environ 50 etablissements ont des permis de construire valides selon le ministre de la Construction de ce pays. La gestion laxiste et la construction non conforme aux normes techniques sont considerees comme la cause profonde de la tragedie.
Reagissant immediatement apres l'incident les autorites locales ont ouvert une enquete criminelle afin de determiner la responsabilite des responsables de l'ecole et des entrepreneurs. Le responsable de l'ecole une figure influente de la communaute s'est excuse aupres du public et a partage que le processus de demolition du beton du rez-de-chaussee etait en phase finale lorsque l'incident s'est produit.
Les meres de nombreux eleves disparus se sont rassemblees sur les lieux en attendant avec douleur des nouvelles des forces de sauvetage. Certaines familles ont declare s'etre inquietees de la structure du batiment auparavant mais le conseil d'administration n'a donne aucune reponse satisfaisante.

Cet evenement a suscite une vague de critiques dans l'opinion publique indonesienne et regionale concernant la construction d'ecoles religieuses qui manquent de surveillance et de respect des normes de securite. De nombreuses personnes appellent le gouvernement a inspecter de maniere approfondie les dortoirs et les ecoles en particulier les etablissements d'enseignement religieux ruraux afin d'empecher des catastrophes similaires a l'avenir.
Sur le plan juridique la loi indonesienne sur la construction stipule clairement que la construction d'un etage supplementaire lorsque les fondations ne repondent pas aux normes est une violation et peut etre lourdement punie. En cas d'incident mortel une peine de prison pouvant aller jusqu'a 15 ans et une amende pouvant atteindre des centaines de milliers de dollars peut etre appliquee.
Dans un contexte ou ce pays compte de nombreuses installations construites par la communaute elle-meme avec des fonds limites la catastrophe d'Al Khoziny est comme un avertissement severe : tout ouvrage public y compris les lieux de culte et d'education doit respecter les normes techniques et etre soumis a une surveillance stricte.