Le 7 septembre le president americain Donald Trump a declare qu'il etait pret a passer a la « deuxieme phase » des sanctions contre la Russie liees au conflit en Ukraine.
Ceci est considere comme la preuve la plus claire de la possibilite d'intensifier les sanctions contre Moscou ou les pays qui achetent du petrole a la Russie meme s'il n'a pas donne de details sur la portee du plan.
S'adressant a la presse a la Maison Blanche M. Trump a repondu brievement 'Oui je suis pret' lorsqu'on lui a pose des questions sur la preparation du deploiement de la phase suivante. Cependant il n'a pas precise le contenu specifique et a souligne qu'a ce jour les mesures precedentes avaient cause de lourdes pertes a la Russie.
Il a cite l'imposition de taxes et de sanctions sur les exportations d'Inde vers les Etats-Unis le mois dernier une action qui a indirectement cause des centaines de milliards de dollars de dommages a la Russie car l'Inde est un grand client dans le secteur de l'energie de Moscou.
Depuis son entree en fonction M. Trump a affirme a plusieurs reprises qu'il mettrait rapidement fin au conflit en Ukraine mais jusqu'a present il n'a pas obtenu les resultats souhaites. Il a exprime sa deception que le processus de reconciliation ne se deroule pas comme prevu.
Le secretaire americain au Tresor Scott Bessent a declare que Washington et l'Union europeenne pourraient appliquer des 'taxations secondaires' aux pays qui continuent d'acheter du petrole russe. Selon lui cette mesure plongerait l'economie russe au bord de l'effondrement et obligerait le president russe Vladimir Poutine a s'asseoir a la table des negociations. Pendant ce temps la Chine reste l'un des principaux clients de l'energie russe posant un defi a toute tentative de sanctions.
Les nouvelles declarations de M. Trump montrent une position plus ferme mais la Maison Blanche n'a pas encore fait de reponse officielle sur les mesures concretes. Cependant ces signaux suscitent des inquietudes quant a la possibilite d'une escalade des tensions entre Washington Moscou et les principaux partenaires commerciaux de la Russie.