Le ministere americain de l'Energie a reconnu le 16 septembre que le pays n'etait pas pret a « rompre completement » avec la source d'uranium raffine de la Russie en raison de la trop grande dependance.
Selon le ministre de l'Energie Chris Wright la Russie fournit actuellement environ 25 % de l'uranium enrichi necessaire pour exploiter 94 reacteurs nucleaires americains. Ces reacteurs produisent actuellement environ 20 % de l'electricite nationale totale.
Si l'approvisionnement russe est soudainement interrompu les Etats-Unis pourraient perdre jusqu'a 5 % de leur production d'electricite - un chiffre considere comme un 'risque serieux' pour la securite energetique.
M. Wright a souligne que Washington etait oblige d'accelerer le developpement de ses capacites d'extraction et d'enrichissement de l'uranium dans le pays tout en elargissant ses reserves strategiques pour eviter de tomber dans une position passive.
L'administration du president Donald Trump a egalement annonce un plan visant a ajouter des reserves d'uranium afin d'assurer la securite energetique a long terme et de promouvoir le developpement de l'energie nucleaire.
Les experts estiment que le probleme energetique americain devient difficile dans un contexte ou Washington souhaite a la fois reduire sa dependance a la Russie et craindre le risque de penurie de carburant nucleaire. Pendant ce temps Moscou maintient sa position de premier fournisseur mondial ce qui rend difficile pour Washington de trouver immediatement une solution de remplacement.