Alors que l'Union europeenne (UE) s'efforce de finaliser le 18e paquet de sanctions contre la Russie les Etats-Unis ne participent pas a la proposition de baisser le prix plafond du petrole russe - selon les revelations du haut representant de l'UE pour la politique etrangere Kaja Kallas.
S'exprimant devant la presse a Bruxelles (Belgique) le 15 juillet Mme Kaja Kallas a declare : 'Bien que les Etats-Unis ne participent pas si les autres pays du G7 acceptent nous continuerons a agir'.
Toujours selon Mme Kallas l'UE est 'tres proche' d'un accord commun sur un nouveau paquet de sanctions pendant 3 semaines consecutives et espere parvenir a un accord dans les 1 a 2 prochains jours.
L'un des principaux contenus du 18e paquet de sanctions est l'ajustement du prix plafond du petrole russe. L'UE discute de deux options : soit reduire le prix plafond de 60 USD a 45 USD/baril soit appliquer un mecanisme flexible - fixer un prix plafond toujours inferieur de 15 % au prix du marche mondial a ce moment-la.
Cependant le fait que les Etats-Unis ne soient pas d'accord pour participer inquiete certains membres de l'UE quant a l'efficacite et a la coordination commune entre les pays occidentaux.
Auparavant les Etats-Unis et les pays du G7 avaient coordonne l'assouplissement du prix du petrole russe en decembre 2022 afin de reduire les recettes financieres de Moscou sans perturber l'approvisionnement energetique mondial.
Le plafond de 60 USD/baril est applique a partir du 5 decembre 2022 accompagne d'une reglementation interdisant aux entreprises occidentales en particulier aux compagnies maritimes et a l'assurance de participer au transport de petrole russe si le prix de vente depasse le plafond.
Face a la decision de l'UE le vice-Premier ministre russe Alexander Novak a affirme en juin : 'Ils peuvent fixer le prix plafond a 0 - cela n'affecte rien'.
La Russie estime que la mesure de prix plafond n'a pas ete efficace dans la pratique tandis que les pays occidentaux sont confrontes a un manque de controle de la chaîne d'approvisionnement et a une perte de controle sur le marche mondial de l'energie.
