Lors d'une interview accordee a RBC le 24 septembre le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a affirme : 'La Russie n'est certainement pas un tigre. La Russie est souvent comparee a un ours. Il n'y a pas de ours en papier et la Russie est un vrai ours'.
La declaration a ete faite un jour seulement apres que le president americain Donald Trump a change de point de vue de maniere inattendue affirmant que l'Ukraine pouvait reprendre tout son territoire a la Russie. Auparavant il avait suggere a Kiev d'envisager de faire des concessions territoriales pour parvenir a la paix.
M. Trump a ecrit sur le reseau social Truth Social : 'Le fait que la Russie n'ait pas remporte d'autres territoires en Ukraine au cours des 3 dernieres annees leur donne l'air d'un tigre en papier. La Russie et M. Poutine rencontrent de gros problemes economiques il est temps pour l'Ukraine d'agir'.
Cet appel est apparu juste apres la rencontre de M. Trump avec le president ukrainien Volodymyr Zelensky en marge de l'Assemblee generale des Nations unies a New York.
Reagissant a la declaration ci-dessus M. Peskov a estime que l'evaluation de M. Trump etait influencee par l'echange avec la partie ukrainienne. 'Bien sûr le president Trump a entendu ce que M. Zelensky a dit. C'est peut-etre la raison pour laquelle il a fait cette evaluation' a declare M. Peskov.
Le Kremlin a egalement affirme que la situation economique russe est toujours stable que l'armee continue de progresser en Ukraine bien qu'elle reconnaisse subir la pression des sanctions et des fluctuations mondiales.
M. Peskov a souligne que l'armee russe 'avance progressivement avec prudence pour minimiser les pertes et preserver le potentiel d'attaque'.
Les analystes occidentaux estiment que la ligne de front n'a pas connu de percee majeure grace a la capacite de defense resiliente de l'Ukraine tandis que les deux parties se sont affaiblies apres plus de trois ans et demi de conflit.
Malgre les opinions contradictoires des Etats-Unis la Russie affirme qu'elle poursuivra l'operation militaire selon 'des mesures calculees' et a averti que 'tous ceux qui refusent de negocier aujourd'hui devront faire face a une position plus defavorable demain'.