La presidente de la Commission europeenne Ursula von der Leyen a declare que l'Union europeenne (UE) renforcerait la surveillance de la ligne ferroviaire reliant la Russie continentale au territoire de Kaliningrad traversant la Lituanie dans un contexte ou les tensions russo-occidentales ne se sont pas apaisees.
Lors d'une conference de presse conjointe avec le president lituanien Gitanas Nauseda le 1er septembre la presidente de la Commission europeenne (CE) Ursula von der Leyen a qualifie la Lituanie de ligne frontaliere directe avec la Russie via Kaliningrad. Elle a accuse la Russie d'appliquer des pressions geopolitiques et economiques a ce voisin de la region baltique.
Selon Mme von der Leyen la Lituanie met en œuvre un programme de 357 millions d'euros finance par l'UE axe sur la gestion des frontieres et la politique de visa. Ce budget a ete ajoute a plusieurs reprises notamment pour ameliorer la capacite de surveillance et de surveillance des navires entre la Russie continentale et Kaliningrad ainsi que pour l'achat d'helicopteres.
Elle a ajoute : 'Nous avons propose d'augmenter de 3 fois l'investissement dans la gestion de la migration et des frontieres dans le prochain budget a long terme de l'UE tout en augmentant les depenses militaires de 5 fois'.
En juillet la CE a annonce un projet de budget enorme de 2 000 milliards d'euros (2 33 billions de dollars) pour la periode 2028-2034 dont une forte augmentation des depenses de defense. Les Etats membres de l'UE ont egalement convenu d'investir 800 milliards d'euros (937 milliards de dollars) d'ici 2030 dans le cadre de l'initiative Action pour la securite pour l'Europe (SAFE).
La ligne ferroviaire de Kaliningrad a la Russie doit traverser le territoire lituanien. Immediatement apres l'eclatement du conflit ukrainien en 2022 Vilnius a annonce bloquer le transport de marchandises soumises a des sanctions de l'UE ce qui a conduit Moscou a accuser cela d'avoir bloque Kaliningrad. Ensuite la connexion ferroviaire a ete partiellement ridee pour reduire les tensions.
Pour sa part la Russie a rejete a plusieurs reprises les accusations de l'Occident selon lesquelles elle avait l'intention d'attaquer les pays de l'UE qualifiant cela de tout a fait deraisonnable et a estime que Bruxelles semait la peur afin de justifier la flambee croissante du budget militaire.