Le groupe de procureurs speciaux dirige par le procureur Cho Eun-seok qui enquete actuellement sur l'ancien president Yoon Suk-yeol a demande l'arrestation du general Kim Yong-dae - commandant du commandement de la guerre de l'equipement sans pilote de l'armee sud-coreenne.
M. Kim a ete arrete le 18 juillet puis le groupe de procureurs a officiellement demande au tribunal d'approuver l'arrestation le 20 juillet. Il etait soupçonne de trahison de falsification de documents et d'abus de pouvoir. Cependant l'arrestation a ete prononcee sur la base de l'accusation de falsification de documents.
L'enquete porte sur les soupçons selon lesquels M. Yoon aurait ordonne la mise en œuvre d'une operation de drones penetrant dans l'espace aerien nord-coreen pour provoquer des tensions et creer un pretexte pour promulguer une loi militaire en decembre 2024. L'ancien president a rejete toutes les accusations connexes.
M. Kim a declare que la mission des drones etait menee conformement a la directive du chef d'etat-major de la Ligue afin de riposter au fait que la Coree du Nord a largue des ballons de dechets vers la Coree du Sud sans ordre de M. Yoon. Cependant les procureurs soupçonnent que la compagnie sous la direction de M. Kim a reçu l'ordre directement de M. Yoon en ignorant le processus militaire officiel.
Les documents publies par M. Boo Seung-chan du Parti democrate montrent qu'une compagnie a reçu un ordre de deploiement d'UAV le 15 octobre 2024 mais qu'un seul UAV a decolle. Un temoignage interne de l'unite a declare qu'ils avaient ete invites a signaler que l'UAV 'avait disparu sans raison apparente'. Cependant l'appareil semblait etre tombe dans la region de Pyongyang quelques jours auparavant.
La Coree du Nord a qualifie l'intrusion d'UAV d'acte a 'objectif politique' et a averti qu'elle riposterait fermement si l'incident se reproduisait. Le ministere sud-coreen de la Defense estime que la declaration de la Coree du Nord n'a pas besoin d'etre verifiee.
M. Yoon a ete repris le 10 juillet craignant qu'il ne detruise les preuves. Bien qu'il ait refuse d'interviewer il s'est rendu au tribunal le 18 juillet pour demander l'annulation de son mandat d'arret mais sans succes.