L'ancien president Yoon Suk Yeol est detenu au centre de detention de Seoul a Uiwang dans le sud de la capitale sud-coreenne apres que le tribunal a emis un mandat d'arret le matin du 10 juillet pour des accusations liees a la proposition d'imposer la loi martiale.
Les accusations qui ont conduit a l'arrestation de M. Yoon Suk Yeol comprennent des violations de la loi en n'appelant qu'un petit nombre de membres du cabinet a participer a la reunion organisee avant qu'il ne publie un decret imposant la loi martiale le 3 decembre 2024.
C'est la deuxieme fois que M. Yoon Suk Yeol est arrete. Il a ete arrete pour la premiere fois en janvier de cette annee et a ete libere en mars apres que le tribunal a annule son mandat d'arret.
L'arrestation de l'ancien president sud-coreen Yoon Suk Yeol a conduit a ce qu'il ne participe pas au 10e proces pour rebellion le 10 juillet.
Les avocats de M. Yoon Suk Yeol ont depose la raison de l'absence de leur client par ecrit au tribunal du district central de Seoul juste avant le debut du proces prevu.
Le proces ne comprendra que l'avocat de M. Yoon Suk Yeol. Deux anciens responsables militaires ont ete convoques pour temoigner sur les details du plan de loi martiale.
Le tribunal examine les accusations de l'ancien president Yoon Suk Yeol d'avoir dirige une rebellion et d'avoir abuse du pouvoir par le biais d'une tentative d'imposer une loi martiale.
S'il est reconnu coupable de rebellion l'ancien president sud-coreen Yoon Suk Yeol pourrait etre condamne a une peine maximale de prison a vie ou a la peine de mort.