S'exprimant au Forum economique de l'Est (EEF) a Vladivostok (Russie) le president Poutine a declare : 'Si des soldats apparaissent la-bas en particulier maintenant dans les operations militaires nous les considerons comme des cibles legitimes a detruire'.
Le dirigeant russe a affirme que toutes les solutions a la recherche de la paix en particulier 'une paix a long terme' la presence de l'armee de l'OTAN sur le territoire ukrainien n'est pas necessaire ou selon sa description 'ne trouve aucune signification'.
Personne ne devrait douter que la Russie respectera pleinement les engagements pris. Nous respecterons les garanties de securite qui doivent etre prises a la fois pour la Russie et l'Ukraine' a souligne le president russe.
M. Poutine a egalement rappele que la cause profonde du conflit est que 'l'Occident a entraîne l'Ukraine dans l'OTAN'.
Les declarations de M. Poutine ont ete faites un jour seulement apres que le president français Emmanuel Macron a annonce que Paris et les 26 pays allies en Europe etaient prets a fournir des garanties de securite a l'Ukraine pendant la periode post-conflit y compris une force internationale terrestre maritime et aerienne.

M. Macron a fait cette declaration lors d'une conference de presse conjointe avec le president ukrainien Volodymyr Zelensky au Palais de l'Elysee a Paris le 4 septembre apres le sommet des dirigeants de 35 pays des 'alliances volontaires'.
Il est a noter que la liste des pays qui ont accepte n'a pas ete publiee tandis que certains pays ont publiquement exprime leur refus de participer.
La Premiere ministre italienne Giorgia Meloni a affirme qu'elle n'emmenerait pas de troupes en Ukraine mais qu'elle serait prete a participer a la surveillance du cessez-le-feu et a l'entraînement de l'armee ukrainienne en dehors du territoire.
Le Premier ministre bulgare Rosen Zhelyazkov a declare que son pays n'avait pas l'intention d'envoyer des troupes en Ukraine mais qu'il pourrait participer a des operations de deminage de la mer Noire.
Pendant ce temps l'Allemagne a souligne qu'elle ne deciderait des engagements militaires que lorsqu'il y aurait des conditions claires en particulier le role des Etats-Unis.