Comme indique la societe a responsabilite limitee d'assurance-vie FWD Vietnam est accusee de retard dans le paiement des prestations a son client atteint d'un cancer de la thyroïde au motif qu'il y a un manque d'uniformite entre les documents juridiques. Pendant ce temps le client a fourni un dossier complet comprenant les resultats de l'expertise medico-legale concluant que le taux de lesions corporelles est de 81 %.
Analysant cette demarche le Dr. LS Dang Van Cuong (Barreau de la Cour d'appel de Hanoï) a clairement indique les violations juridiques affirmant que l'acte de 'arret temporaire' du paiement est infonde.
Le contrat d'assurance doit etre respecte
L'avocat Cuong a declare que les contrats d'assurance sont des contrats civils proteges par la loi et contraints par tous les individus et organisations. En substance les contrats contractuels legalement conclus entreront en vigueur. Le fait qu'une partie unilateralement 'arrete temporairement' de remplir ses obligations sans l'accord viole les principes fondamentaux du droit contractuel (Code civil de 2015).
Plus precisement la loi sur le commerce de l'assurance a clairement stipule la responsabilite des entreprises :
L'article 20 stipule que les compagnies d'assurance ont l'obligation de 'Repondre a l'assurance normalement en cas d'evenement d'assurance'.
L'article 29 stipule la duree de l'indemnisation et du paiement de l'assurance : 'Lorsque un evenement d'assurance survient l'entreprise d'assurance la succursale de l'entreprise d'assurance non-vie etrangere doit indemniser et payer l'assurance dans les delais convenus dans le contrat d'assurance. Dans le cas ou il n'y a pas d'accord sur la duree l'entreprise d'assurance la succursale de l'entreprise d'assurance non-vie etrangere doivent indemniser et payer l'assurance
Dans le cas rapporte par la presse le fait que la societe ait 'arrete' de payer au motif d'attendre des instructions exterieures viole non seulement le contrat signe mais va egalement directement a l'encontre des dispositions legales susmentionnees.

La loi n'autorise pas la 'arret temporaire' du paiement
L'avocat Cuong a affirme que la loi sur l'assurance ne permet aux entreprises de payer l'assurance ou de refuser de payer que pour des raisons conformes aux reglementations contractuelles et aux dispositions legales. Il n'existe aucune reglementation autorisant les compagnies d'assurance a 'arreter temporairement' le paiement des prestations indefiniment comme dans ce cas.
S'ils refusent de payer l'assurance ils doivent 'expliquer par ecrit la raison de leur refus de payer l'assurance' conformement au point e du paragraphe 2 de l'article 20 de la loi sur le commerce de l'assurance. Cependant dans l'incident susmentionne l'entreprise d'assurance n'a pas repondu officiellement par ecrit mais a seulement repondu par e-mail concernant l'arret temporaire et l'essai de retarder ses obligations. Cette compagnie d'assurance n'a pas respecte ses droits et obligations conformement a
La proposition de modification de la loi ne justifie pas les violations actuelles
L'avocat Cuong a analyse que la proposition de l'Association et des entreprises au ministere de la Sante de modifier la circulaire 28 est une demarche raisonnable et necessaire pour rendre le marche plus transparent. Cependant il est necessaire d'analyser clairement cette demarche :
Premierement l'argument de l'association est errone en termes de logique en prenant une action visant l'avenir (reconnaissance de la loi) pour justifier le non-respect des obligations legales a l'heure actuelle. Le contrat signe doit etre conforme a la loi au moment de sa signature. Les entreprises ne peuvent pas se justifier en 'attendant la nouvelle loi' pour retarder un engagement qui est entre en vigueur.
Ensuite si cet argument est accepte il creera un mauvais precedent affectant les droits des clients qui achetent une assurance a l'avenir. Chaque fois que les entreprises doivent verser une grosse indemnisation ou un probleme juridique qui n'est pas benefique les entreprises peuvent 'arreter' de payer et se precipiter pour 'attendre que l'organisme d'Etat guide'. Cela paralysera les droits des consommateurs et brise la confiance dans l'ensemble du marche' a analyse le Dr Cuong.
Que doivent faire les clients pour proteger leurs droits?
Le Dr Cuong a partage que dans de tels cas les clients ne doivent pas attendre en silence mais doivent prendre l'initiative de prendre les mesures suivantes pour proteger leurs droits legitimes :
Tout d'abord les clients peuvent envoyer une demande officielle a l'entreprise d'assurance leur demandant de repondre par ecrit aux raisons du retard de paiement en citant les clauses du contrat et le delai de paiement conformement a la loi.
S'ils ne reçoivent pas de reponse satisfaisante les clients ont le droit d'envoyer une plainte au Departement de la gestion et de la supervision de l'assurance (relevant du ministere des Finances). Il s'agit de l'organisme competent pour superviser les activites des compagnies d'assurance et peut demander a l'entreprise de rendre compte et de fournir des instructions pour aider les clients a proteger leurs droits.
Poursuivre une action en justice devant le tribunal est la derniere mesure mais pourrait etre la mesure la plus efficace. Le contrat d'assurance est un contrat civil et le tribunal est l'organe qui est autorise par la loi a regler les litiges survenant dans la relation contractuelle. Les clients peuvent tout a fait intenter une action en justice pour demander au tribunal de forcer la compagnie d'assurance a remplir ses obligations.
Les clients peuvent demander l'aide d'un avocat ou des medias comme une mesure de soutien dans le processus de recuperation de leurs droits legitimes. Le conseil d'un avocat aidera les clients a avoir une feuille de route juridique solide.
En resume le Dr. Cuong a souligne que le retard d'une compagnie d'assurance dans le paiement des prestations d'assurance aux clients et les actes de violation des lois sur l'assurance et du droit civil refletent egalement le manque de professionnalisme dans les activites commerciales de l'entreprise et perdent la confiance du public dans la valeur fondamentale des services d'assurance qui est de proteger les droits et interets legitimes des clients.