La verification apres circulation cree un fardeau de coûts important pour les entreprises.
En soutenant le projet de decret reglementant la gestion des cosmetiques qui est en cours de consultation aupres du ministere de la Sante la Confederation vietnamienne du commerce et de l'industrie (VCCI) estime que la disposition de l'article 63.9 exigeant que les entreprises testent les produits au moins 6 fois par an dans le systeme d'inspection de l'Etat n'est pas necessaire et cause en meme temps de nombreuses consequences.
Selon la VCCI l'objectif d'assurer la qualite des produits a ete mis en œuvre efficacement par le biais du certificat de bonnes pratiques en matiere de production de cosmetiques (CGMP-ASEAN). Tous les produits cosmetiques doivent etre fabriques selon les normes CGMP-ASEAN et en meme temps evaluer la stabilite pour garantir la qualite et la securite pendant toute la duree d'utilisation.
Le projet stipule egalement clairement a l'article 52.11 : si le produit ne repond pas aux normes CGMP-ASEAN l'entreprise sera radiee du formulaire d'annonce. Par consequent l'ajout d'exigences supplementaires d'inspection post-vente est excessif et inutile.
En termes d'efficacite l'inspection est effectuee sur des echantillons envoyes par l'entreprise elle-meme ce qui entraîne le risque de ne pas refleter correctement la qualite reelle des produits sur le marche.
Cette approche est consideree comme allant a l'encontre de la tendance a la gestion moderne ou de nombreux pays de l'UE et de l'ASEAN sont passes a la post-inspection objective par le prelevement d'echantillons directement sur le marche et l'application d'un systeme de classification des risques. Il s'agit d'une methode qui contribue a ameliorer l'efficacite de la surveillance substantielle au lieu de tester la forme.
En termes d'unite politique selon la VCCI la reconnaissance uniquement des resultats des tests du systeme d'Etat est consideree comme provoquant une discrimination entre le secteur prive et l'Etat et va a l'encontre de l'esprit de la resolution 68-NQ/TW sur le developpement de l'economie privee qui souligne le principe de traitement equitable entre les composantes economiques.
Si cette reglementation est obligatoirement appliquee le systeme d'inspection de l'Etat pourrait etre gravement surcharge car des millions d'echantillons doivent etre traites chaque annee. Sur la base des analyses ci-dessus la VCCI propose que l'organisme de redaction supprime la reglementation sur l'inspection des produits apres la circulation.
En ce qui concerne la validite de l'annonce et les procedures de prolongation
Le projet stipule que la duree de validite de la publication des produits cosmetiques est de 3 ans (article 7.3) soit pres de la moitie de la duree de validite de la reglementation actuelle (5 ans). La VCCI estime que cette reglementation n'a pas clarifie les objectifs et les politiques tout en augmentant considerablement le fardeau des procedures pour les entreprises en raison des changements d'informations sur les produits qui doivent deja etre publies ou mis a jour conformement a la reglementation en vigueur. Par consequent il est propose de maintenir la duree de validite de la publication
Il est a noter que les procedures de prolongation actuelles sont egalement considerees comme desagreables. Le projet demande aux entreprises de reexaminer les procedures de la meme maniere qu'une nouvelle annonce meme s'il n'y a pas de changements importants. La VCCI avertit que cela augmente non seulement les coûts de conformite mais provoque egalement des files d'attente de dossiers affectant l'offre de produits.
A partir de la realite de la gestion la VCCI propose de passer a un mecanisme de prolongation automatique de la publication similaire aux reglementations en vigueur dans le domaine pharmaceutique. L'article 56.8.c de la loi pharmaceutique modifiee de 2024 autorise la prolongation automatique de l'enregistrement de la circulation des medicaments jusqu'a ce qu'une autre decision du ministere de la Sante soit prise.
Le secteur des cosmetiques a un niveau de risque plus faible il est donc tout a fait possible d'appliquer un mecanisme similaire. Dans la region de l'ASEAN de nombreux pays appliquent egalement un mecanisme de prolongation automatique si le contenu du dossier ne change pas.
Selon l'article 7.1.b les entreprises doivent reannoncer les produits s'il y a un changement de contenu du dossier y compris un changement d'adresse dû a l'ajustement des limites administratives. La VCCI estime qu'il s'agit d'un facteur objectif qui ne modifie pas la realite de la production il n'est donc pas necessaire d'exiger une reannonce. Dans d'autres domaines tels que l'enregistrement des entreprises les impots la mise a jour de l'adresse n'est effectuee que lorsqu'il y a un
De meme la reglementation obligeant a publier a nouveau lors de l'ajout d'un site d'importation est egalement consideree comme inappropriee. Le changement de pays d'importation n'affecte pas la qualite des produits alors qu'il est necessaire pour les entreprises de s'adapter rapidement au marche. La VCCI propose d'autoriser les entreprises a ajouter des informations sur le site d'importation au formulaire de publication dans un delai d'un mois au lieu d'etre obligees de publier a nouveau.