La main-d'œuvre est le sujet du développement durable
L'un des points forts importants du projet de document du Congrès XIV est une nouvelle approche de la gouvernance sociale : le développement doit aller de pair avec le progrès et l'équité sociale ; les institutions doivent viser le bien-être humain ; 'ne laisser personne être laissé pour compte'. Il s'agit d'un grand pas en avant dans la pensée en considérant le facteur humain en particulier les travailleurs comme le fondement de toutes les stratégies de développement.

Selon Mme Phan Thị Thuý Linh présidente de la Fédération du travail de la ville de Đà Nẵng en regardant la pratique de Đà Nẵng ce point de vue est fondé et profond. La ville compte actuellement plus de 224 000 membres syndicaux dont plus de 87 000 ouvriers travaillant dans les zones industrielles.
Il s'agit d'une force jeune dynamique apprenant rapidement la science et la technologie et étant un sujet important de l'industrialisation et de la modernisation. Ils sont également des sujets directement affectés par les fluctuations du marché du travail des exigences de la transformation numérique à la transformation verte.
Cependant les revenus des ouvriers ne répondent qu'à environ 80 % du niveau de vie minimum ce qui oblige la plupart à faire des heures supplémentaires pour compenser les coûts de subsistance. Cela montre que les ouvriers ne sont pas seulement une force de production de biens matériels mais aussi le groupe le plus vulnérable au changement de l'économie moderne. Par conséquent pour une gestion sociale efficace il faut d'abord bien gérer la vie de cette main-d'œuvre.
Le rôle de la classe ouvrière dans la gouvernance sociale moderne ne réside pas seulement dans la capacité de production mais aussi dans le fait qu'elle doit participer davantage aux processus de dialogue de supervision et de critique politique. Une société durable ne peut se passer de la présence des ouvriers dans l'élaboration et la mise en œuvre des politiques qui les affectent directement.
Le syndicat une institution clé de la gouvernance sociale
L'article 10 de la Constitution 2025 définit le syndicat non seulement comme une organisation qui prend en charge les droits des travailleurs mais aussi comme un sujet participant à la gestion sociale. Cela correspond au modèle de gouvernance moderne où les institutions sociales jouent un rôle parallèle avec l'État et les entreprises.

À Đà Nẵng le modèle de'statut syndical' a clairement démontré ce rôle. Au cours de la période écoulée plus de 82 500 travailleurs ouvriers ont été pris en charge avec un budget total de 344 milliards de dongs. 370 foyers 'Chambre syndicale' ont été construits. Le fonds de financement rotatif a atteint plus de 64 milliards de dongs aidant des milliers de travailleurs à surmonter les difficultés et à stabiliser leur vie. Des programmes tels que Tết Sum vầy
Il est à noter que ces programmes ne sont pas seulement un soutien de nature purement socio-économique mais deviennent une composante de la gouvernance sociale - où le syndicat joue un rôle de création et de mobilisation de ressources sociales de connexion entre les entreprises et l'État pour prendre soin des travailleurs.
Dans le contexte de l'industrialisation liée à la transformation numérique le syndicat joue également un rôle dans la rééducation et la formation à la transition professionnelle des travailleurs - une condition clé pour éviter le 'piège du chômage à 35 ans'. Le syndicat est également une force qui promeut le dialogue social trilatéral créant ainsi une base pour des relations de travail harmonieuses stables et progressistes.
Selon les dirigeants de la Fédération du travail de la ville de Đà Nẵng pour que la nouvelle pensée du projet de document XIV entre dans la pratique il est nécessaire de souligner plus clairement le rôle de la classe ouvrière et de l'organisation syndicale.
Parmi celles-ci certaines orientations importantes doivent être institutionnalisées notamment : Ajouter des indicateurs spécifiques sur le revenu minimum le logement les crèches les conditions de travail la sécurité au travail. Voir le dialogue social tripartite comme un mécanisme obligatoire qui fonctionne régulièrement. Construire un marché du travail flexible et moderne lié à la rééducation et à la formation à la transition professionnelle. Faire de la sécurité - la santé professionnelle un critère obligatoire dans le développement durable des entreprises.
La nouvelle pensée dans le document du XIVe Congrès ouvre une approche moderne et humaine : le développement social doit être lié à l'amélioration de la qualité de vie des travailleurs. Clarifier le rôle de la classe ouvrière et de l'organisation syndicale n'est pas seulement une exigence théorique mais une condition pour construire une société juste stable et durable.