Un soir apres qu'elle ait propose plusieurs options pour repeindre le salon et qu'il ait tout accepte cela l'a mise en colere : 'Comment vivez-vous? Pas d'opinion publique pas de moi pas de... couleur'. Sa voix tremblait a la fois de deception et de frustration. Elle sentait qu'elle parlait a un mur a une ombre et non a un mari reflechi et emotionnel.
Il sourit doucement avec un regard comme un maître de la meditation : 'Je m'entraîne a lacher prise. A detruire mon ego. Plus le ego est grand plus la souffrance est grande. Vivre simplement accepter tout comme il est'.
Elle a jete sa main sur la table et a failli faire tomber le verre d'eau citronnee (le type qu'elle buvait depuis 2 ans il ne se souvient toujours pas de son nom) : 'Vous n'avez pas d'opinion ou etes-vous paresseux? Ou evitez-vous la responsabilite?'.
Il a dit directement : 'Je ne veux pas etre superieur ni prouver quoi que ce soit et encore moins me mettre en colere'. Il a garde une attitude calme ce qui l'a rendue encore plus irritee car elle avait l'impression qu'elle faisait des betises par elle-meme. Et comme chaque fois qu'il allait tranquillement faire le lave-vaisselle elle allait publier 'tut' : 'Beaucoup de gens vivent comme des bambous sans racines. On pense qu'ils meprisent mais en fait ils
En bas l'association d'amis proches a commente avec enthousiasme avec pour plupart le message commun que c'est une honte pour elle d'avoir rencontre un homme aussi mauvais! Cependant il y a eu un commentaire qui l'a reprimandee : 'Je te trouve a nouveau heureux. J'ai epouse 'Je suis le centre de l'univers' ici. Le bra que je porte a aussi son opinion'. Puis un autre a dit : 'Je souhaite que mon mari sache dire 'je t'aime' une fois.
Elle est restee silencieuse et a reflechi. Ces commentaires bien que quelque peu sarcastiques l'ont amenee a reconsiderer les choses sous un angle different. Se pourrait-il que son 'je' soit une sorte de paix rare? Puis le lendemain matin elle a demande de maniere proactive : 'Que mangez-vous ce soir?
Il a repondu de maniere tres surprenante : 'Je pense que je devrais manger du riz avec de la viande grillee brûlee a cote de moi avec du maïs amer saute a l'ail avec une soupe de rau den. Et n'oubliez pas d'ajouter un peu de pasteque'. Voyant sa sœur surprise il a souri secretement : 'Mais si tu aimes un autre plat... c'est... a toi'.
Elle sourit en pensant secretement : Peut-etre que vivre avec quelqu'un qui n'a pas de moi n'est pas mal non plus. Tant que cette personne a toujours'moi'. Et dans'moi' il y a toujours de la place pour moi.