L'objectif de la suspension temporaire est de creer des conditions permettant aux journalistes y compris les journalistes etrangers d'enregistrer le terrain.
Le 29 octobre le president Vladimir Poutine a declare que la Russie etait prete a suspendre temporairement l'operation militaire contre les unites ukrainiennes encerclees a Kupyansk (zone de Kharkov) et Krasnoarmeysk (relevant de la Republique populaire de Donetsk) pendant que les journalistes approchaient cette zone.
Le dirigeant russe a declare que les forces russes avaient acheve l'encerclement complet de l'armee ukrainienne dans les deux zones strategiques susmentionnees tout en affirmant que la Russie 'ne prendrait pas feu' pendant que les medias travaillaient.
Nous sommes prets a ce que la presse - y compris les medias etrangers - entre dans cette zone. Pendant ce temps les operations militaires seront temporairement suspendues' a declare M. Poutine.
Selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov environ 5 000 soldats ukrainiens sont encercles dans la region de Kupyansk et 5 500 autres a Krasnoarmeysk. Ce sont consideres comme les deux plus grands cercles de controle depuis le debut de 2025 marquant une nouvelle escalade du conflit.
M. Poutine a egalement envoye un message direct a Kiev : 'Les dirigeants politiques ukrainiens doivent prendre rapidement des decisions sur le sort des personnes encerclees. Tout acte de provocation pendant que la presse est presente sur les lieux sera inacceptable'.
Auparavant le chef d'etat-major russe Valery Gerasimov avait ete le premier a annoncer que l'armee russe avait'resserre' les lignes de retrait de l'adversaire et qu'elle 'chassait' les derniers foyers de resistance autour des deux villes strategiques.
Pendant ce temps la partie ukrainienne rejette toujours les informations sur ce 'double cercle vicieux'. Le president Volodymyr Zelensky continue d'appeler l'Occident a fournir plus d'aide financiere et d'armes tout en affirmant que la situation est toujours sous controle.
Cependant de nombreux soldats ukrainiens interroges par des agences de presse occidentales ont reaffirme qu'ils avaient reçu l'ordre de se retirer dans des conditions incontrolables afin de servir un objectif politique plutot qu'une strategie militaire.
