Le 26 septembre la Cour supreme americaine s'est de nouveau portee du cote du president Donald Trump en autorisant son administration a reporter les depenses d'environ 4 milliards de dollars d'aide etrangere approuvees par le Congres pour l'exercice fiscal actuel dans le cadre de la politique 'Les Etats-Unis avant tout'.
La derniere decision de la Cour supreme a interrompu la decision precedente du juge federal Amir Ali a Washington qui avait demande au gouvernement de decaisser rapidement l'aide.
Le proces a ete lance par des groupes d'aide estimant que la demarche de l'administration Trump violait la loi sur les depenses.
La Cour supreme avec 6 juges conservateurs majoritaires par rapport aux 3 juges independants a rendu une decision favorable a l'administration Trump.
Dans la derniere decision le tribunal a estime que les groupes d'aide pourraient manquer de base juridique pour intenter une action en justice et a averti que l'obstruction de M. Trump a ce stade pourrait affecter le pouvoir de direction des affaires etrangeres du president.
Parmi les 3 juges independants exprimant des points de vue opposes Mme Elena Kagan a qualifie la decision de 'defi du principe de decentralisation' tout en soulignant que la Constitution stipule clairement : Si l'Assemblee nationale a adopte la loi sur les depenses le president doit la respecter sauf decision d'annulation legale de l'Assemblee nationale.
L'aide de 4 milliards de dollars susmentionnee est allouee a l'aide etrangere aux operations de maintien de la paix des Nations unies et aux programmes de promotion de la democratie a l'etranger.
Selon l'argument de l'administration du president Trump le decaissement est « contraire a la politique etrangere americaine » et a cherche a bloquer les depenses par le biais du mecanisme de 'revocation des depenses souterraines' (pocket rescission) - une mesure rare visant a eviter les depenses budgetaires approuvees.
Cette annee la Cour supreme a interfere a plusieurs reprises a la demande de l'administration et la plupart se sont opposees a M. Trump depuis son retour a la Maison Blanche le 20 janvier 2025.