Ce chiffre a ete presente lors d'une reunion du conseil d'experts le 23 decembre, combinant le programme de travail et de competences specifiques (SSW) de type 1 actuel et une nouvelle zone de residence appelee Developpement des competences par l'emploi (ESD). La zone ESD devrait remplacer le programme de stage technique a partir de 2027.
Selon le plan, le nombre de travailleurs delivrant des visas SSW de categorie 1 sera limite a 805 700 personnes, en baisse par rapport au plafond de 820 000 personnes fixe en mars dernier. Pendant ce temps, la nouvelle categorie ESD sera soumise a un plafond de 426 200 personnes, portant le nombre total de travailleurs etrangers dans le cadre des 2 programmes a environ 1,23 million de personnes.
Ces plafonds sont calcules sur la base de l'estimation de la penurie de main-d'œuvre a la fin de l'exercice 2028, puis en deduisant la compensation provenant de l'amelioration de la productivite, de l'automatisation, de la transformation numerique ainsi que des sources de main-d'œuvre nationale telles que les femmes et les personnes agees participant davantage au marche du travail.
Les autorites japonaises ont declare que la promotion de la numerisation et de l'automatisation contribuera a reduire la demande de main-d'œuvre dans certains domaines, ce qui constituera une base pour abaisser le plafond du SSW de categorie 1.
Le nouveau systeme devrait commencer a accueillir des travailleurs a partir de mars 2027, ce qui signifie qu'il appliquera un mecanisme de plafond de 2 ans, qui durera jusqu'a la fin de l'exercice 2028. Seuls les secteurs qui manquent encore gravement de main-d'œuvre apres ajustement des facteurs ci-dessus sont autorises a accueillir des travailleurs etrangers. Le gouvernement japonais se fixe pour objectif de soumettre au cabinet l'approbation du plan vers janvier 2026.
Le cadre SSW sera etendu a 19 secteurs industriels, ajoutant des secteurs tels que l'entreposage logistique, l'approvisionnement en tissus et le recyclage des ressources. La liste des emplois sera egalement elargie dans des secteurs tels que la fabrication et le transport.
Selon la politique fondamentale adoptee en mars, le gouvernement japonais a annonce des objectifs d'accueil de travailleurs etrangers par cycle de 5 ans, tout en prouvant que ces chiffres correspondent aux besoins reels du marche du travail. Pour les secteurs SSW actuels, le plafond d'ajustement sera applique pendant la periode de 5 ans actuelle, se terminant a l'exercice 2028; tandis que les nouveaux secteurs seront calcules a partir de l'exercice 2026.
Les chiffres du gouvernement montrent qu'a la fin du mois de juin, le Japon comptait 333 123 travailleurs SSW de categorie 1 et 449 432 stagiaires techniques travaillant dans ce pays.
Pendant ce temps, le Parti liberal-democrate (PLD) au pouvoir a egalement finalise le projet de rapport provisoire sur la politique a l'egard des etrangers, qui devrait etre soumis au gouvernement en janvier prochain. M. Yoshitaka Shindo - Directeur du Departement de la politique etrangere du Parti liberal-democrate a souligne que cette politique est "une question nationale, le fondement du maintien et du developpement d'une societe locale ordonnee au Japon".
Le PLD a cree 3 groupes de travail, afin de renforcer la coordination entre les ministeres, les secteurs, le gouvernement central et les autorites locales dans la gestion des etrangers.
Le premier groupe se concentre sur la gestion de l'immigration et de la residence, y compris le deploiement du systeme d'autorisation de voyage electronique JESTA prevu pour l'exercice 2028, tout en renforçant la surveillance des procedures d'entree et d'hebergement.
Le deuxieme groupe se concentre sur la reforme du systeme administratif et l'interconnexion des donnees, notamment le plan d'integration de la carte My Number avec la carte de residence, afin d'ameliorer la capacite de partage d'informations entre les ministeres et les secteurs et de gerer uniformement les donnees sur les etrangers vivant au Japon. Un autre objectif majeur est l'education au japonais pour les etrangers.
Le troisieme groupe se concentre sur les questions de securite nationale et fonciere, notamment la proposition de definir clairement la nationalite lors de l'enregistrement immobilier et d'accroître la transparence du proprietaire beneficiaire final.