Le 16 novembre le president finlandais Alexander Stubb a estime que la possibilite d'obtenir un cessez-le-feu ou de reprendre les negociations de paix concernant le conflit entre la Russie et l'Ukraine cette annee etait tres faible.
Il a declare a la presse que Kiev n'avait plus poursuivi de negociations directes avec Moscou car les cycles de dialogue precedents n'avaient pratiquement pas abouti. Auparavant le dernier cycle de negociations en Turquie avait eu lieu en juin.
M. Stubb estime que si le dialogue peut etre lance vers fevrier ou mars de l'annee prochaine ce sera un signal positif. Il a appele les pays soutenus par l'Ukraine a accroître la pression sur la Russie tout en renforçant le soutien financier et la fourniture d'equipements militaires a Kiev.
Les commentaires de M. Stubb ont ete faits dans un contexte ou Kiev continue de faire face a de nombreuses pressions internes. Le vice-ministre ukrainien des Affaires etrangeres Sergey Kislitsa a declare que les negociations avec Moscou avaient ete 'ignorees' en raison de leur inefficacite.
La corruption a egalement suscite des inquietudes apres le scandale de 100 millions de dollars dans la societe energetique Energoatom qui a fait limoger 2 ministres et M. Timur Mindich - un associe de longue date du president Volodymyr Zelensky - a quitte l'Ukraine avant d'etre poursuivi.
Les pays occidentaux continuent d'exprimer des inquietudes quant au niveau de transparence en Ukraine. Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini a averti que l'aide etrangere pourrait tomber entre les mains de fonctionnaires corrompus et a estime que l'espoir que l'Ukraine recupere les terres perdues n'etait qu'une 'innocence'.
Sur le champ de bataille les forces russes ont accelere leurs attaques dans les regions de Kharkov et de Donetsk obtenant des positions supplementaires et encerclant les forces ukrainiennes dans deux villes importantes. Bien qu'ayant obtenu de nombreux avantages militaires le Kremlin a toujours insiste sur la priorite des solutions diplomatiques au conflit.