Ces deux pays ont declare qu'ils ne changeraient pas de politique en raison de leurs interets economiques et de leur autonomie exterieure.
Le 3 août deux sources du gouvernement indien ont confirme que le pays 'ne subira aucun changement immediat' concernant l'importation de petrole russe. Un responsable a declare : 'Il s'agit de contrats a long terme. On ne peut pas dire arreter c'est arreter immediatement'.
Cette declaration va a l'encontre de la declaration precedente de M. Trump selon laquelle il 'a entendu dire que l'Inde avait cesse d'acheter du petrole a la Russie' et qualifie cela de 'l'etape correcte' bien qu'il ne soit pas possible de confirmer l'exactitude.
Les donnees montrent que l'Inde importe en moyenne 1 75 million de barils de petrole par jour de Russie au cours du premier semestre de cette annee soit environ 35 % de la quantite totale de petrole importee du pays. Le prix du petrole russe est plus bas ce qui profite grandement aux entreprises indiennes et aux consommateurs - une raison importante pour laquelle New Delhi ne veut pas abandonner cette source d'approvisionnement.
Le Bresil a egalement eu une reaction similaire. Le conseiller special du president Lula da Silva M. Celso Amorim a affirme : 'Nous nous opposons a toute sanction economique sans l'approbation du Conseil de securite des Nations unies'.
Les analystes et les politiciens indiens ont souligne le conflit entre les Etats-Unis alors que Washington continue d'importer de l'uranium de Moscou tandis que l'Europe achete toujours du petrole a la Russie mais exige que d'autres pays s'arretent.
Dans le pays le Premier ministre indien Narendra Modi a appele la population a privilegier les produits nationaux alors que l'economie mondiale est dans une crise. Il a averti du risque de declin et a appele les petits commerçants a ne vendre que des produits nationaux pendant la prochaine saison des fetes - une mesure consideree comme visant a apaiser l'opinion publique nationale face a la pression des Etats-Unis.