Le ministre belge de la Defense Theo Francken a declare qu'il n'excluait pas la possibilite d'envoyer des troupes patrouiller a Bruxelles avant la fin de cette annee alors que le gouvernement est confronte a une forte pression pour controler la criminalite la violence et retablir l'ordre dans la capitale. Il a souligne que le deploiement necessite une base juridique claire et ne se limite qu'aux taches de securite essentielles.
Selon les chiffres du procureur de Bruxelles Julien Moinil la ville a enregistre 57 fusillades jusqu'a la mi-août dont 20 ont eu lieu en ete faisant au moins 2 morts. M. Moinil a averti que 'tous les habitants de Bruxelles peuvent etre touches par des balles perdues' et a appele a une action coordonnee pour reprimer les gangs criminels qui operent fortement dans des zones comme Anderlecht et Molenbeek.
Auparavant le ministre de la Securite et de l'Interieur Bernard Quentin avait qualifie la situation a Bruxelles de 'catastrophe' estimant que les gangs criminels etaient de plus en plus audacieux. Il a appele a la mise en place d'equipes mixtes composees de policiers et de soldats pour patrouiller sur les 'points chauds du crime' afin de creer un 'effet dissuasif fort'.
Un article d'Euronews decrit Bruxelles comme la 'capitale de la criminalite liee aux armes a feu en Europe' tandis que les donnees de l'agence statistique nationale Statbel montrent que 46 % des habitants de la ville sont originaires de l'etranger dont 27 % venant de l'exterieur de l'Union europeenne - un facteur considere comme contribuant a accroître les defis sociaux et de securite.