Le silence des victimes
Selon les temoignages des agents de soutien locaux des la premiere etape de contact de nombreux cas de victimes sont victimes de peur de panique ou controler la psychologie et ne peuvent donc pas partager leur propre etat.
Il y a eu un cas ou une jeune femme ramenee de la frontiere a continuellement nie avoir ete vendue. Ce n'est que le troisieme jour apres une intervention psychologique et une stabilisation de sa sante qu'elle a commence a raconter le processus d'etre escroquee pour etre vendue de l'autre cote de la frontiere. Ce cas n'est pas du tout isole.
Dans de nombreuses localites il existe egalement des cas de travailleurs migrants rapatries qui sont egalement tombes dans un silence total par peur de se venger ce qui a fait perdre aux responsables de l'accueil de nombreux jours pour determiner avec precision s'ils etaient victimes ou non.
Les traumatismes psychologiques profonds font que les temoignages initiaux sont souvent disperses contradictoires ou incomplets ce qui rend difficile pour les agents d'accueil de les identifier selon les criteres administratifs. Les victimes ne peuvent souvent pas se souvenir clairement du lieu et du moment ou elles ont ete detenues en raison de traumatismes graves. Si l'on se base uniquement sur les informations initiales il sera tres difficile de reconnaître qu'il s'agit d'une victime conformement a la reglementation' a partage un responsable de la protection sociale.
Cela montre une grande difference entre la realite et le processus ideal ce qui pose l'exigence d'etre flexible et d'accorder de l'importance aux facteurs psychologiques dans l'evaluation.
Ensuite la capacite d'evaluer les besoins individuels des victimes reste un defi majeur a la base de reception.
Le cas dans une province du centre en 2023 est un exemple typique : L'etablissement accueille deux meres et enfants dont la mere presente des signes de troubles anxieux et le jeune enfant souffre d'une grave malnutrition.
Cependant la localite n'a pas de psychologues et de medecins specialistes pour evaluer les lesions ce qui prolonge le processus de determination des besoins de soutien et retarde le transfert de la mere et de l'enfant vers une unite de protection sociale ayant des conditions plus appropriees.
Les personnes speciales telles que les personnes handicapees les enfants accompagnant les personnes agees ou les victimes de grossesses sont egalement souvent dans une situation similaire. De telles situations refletent un manque de coherence en matiere de capacite d'intervention entre les localites.
L'un des grands lacunes du cadre juridique actuel est la situation de 'l'attente de verification'. Il s'agit d'une periode sensible mais il n'y a pas encore de politique de couverture totale.
Un incident dans l'ouest de 2024 en est une preuve evidente : une jeune fille attendait une verification de son identite mais comme elle n'avait pas ete reconnue comme victime elle n'a pas pu rester longtemps a l'etablissement. Le stress familial et la crainte d'etre stigmatisee l'ont poussee a quitter son lieu de residence temporaire et a perdre le contact avec les autorites pendant plusieurs semaines.
Ce cas a contraint les autorites a revoir la procedure de protection temporaire pour les personnes a risque de victimes mais sans suffisamment de documents de verification.

Un manque de plateforme de partage d'informations unifiee et de processus
S'adressant au journaliste de Lao Dong un representant du Departement de la protection sociale du ministere de la Sante a reconnu : Les difficultes liees au transfert de lignes qui sont le pont decisif entre l'accueil et le soutien sont encore assez claires.
Chaque localite utilise souvent des formulaires differents les informations enregistrees ne sont pas synchronisees tandis que le partage de donnees depend fortement des echanges manuels ou des appels directs.
Le rythme de communication lent oblige certaines victimes a attendre des heures voire des jours pour etre transferees vers une base appropriee. Certaines provinces signalent que la verification des antecedents interprovinciaux - en particulier pour les victimes de trafic transfrontalier - prend encore beaucoup de temps en raison du manque de mecanismes de communication de donnees' a declare le representant du Departement de la protection sociale.
Les cadres de la base ont egalement declare qu'ils manquaient souvent d'informations lors de l'accueil de victimes par les gardes-frontieres ou la police ce qui entraînait des difficultes a preparer les besoins medicaux psychologiques ou les lieux d'hebergement sûrs.
Ce manque de synchronisation n'est pas dû a un manque de bonne volonte mais au manque d'une plateforme de partage d'informations uniforme et d'un processus operationnel en temps reel.
Dans l'ensemble de la chaîne de processus la victime est la personne la plus directement touchee par les limitations susmentionnees. Le fait de devoir declarer plusieurs fois de devoir attendre d'etre transfere ou de ne pas etre pleinement protege pendant la phase d'attente de verification risque de causer des dommages supplementaires.
Cela affecte non seulement leur sante mentale mais reduit egalement leur capacite a cooperer avec les autorites et ralentit le processus d'enquete sur les affaires de trafic d'etres humains.
Selon les experts ce qu'il faut faire actuellement est de renforcer la formation des equipes de normaliser l'evaluation des besoins de personnaliser le cadre juridique pour la phase d'attente de verification et d'elaborer un mecanisme de partage d'informations uniforme entre les agences.
Lorsque ces espaces seront combles les victimes auront acces a un soutien plus rapide plus precis et plus sûr - conformement a l'esprit qui place l'homme au centre dans la prevention et la lutte contre la traite des etres humains aujourd'hui.