Dans l'après-midi du 25 novembre l'Assemblée nationale a discuté dans la salle des députés du projet de loi sur la prévention et la lutte contre la drogue (amendée).
Le général Lương Tam Quang - membre du Bureau politique ministre de la Sécurité publique - a expliqué et clarifié un certain nombre de questions soulevées par les députés de l'Assemblée nationale (ĐBQH).
Concernant la gestion de la désintoxication et après la désintoxication à la drogue les autorités de sécurité ont eu des préoccupations et ont étudié et fabriqué un dispositif de surveillance électronique. Cet appareil a à la fois une fonction de surveillance et de suivi de la santé.
S'il est adopté par l'Assemblée nationale cette forme sera appliquée dans un avenir proche à certains groupes cibles. L'objectif est de bien faire le travail de désintoxication et de gestion post-désintoxication en vue d'une société sûre.
Certains députés ont proposé d'ajouter des réglementations sur l'application de mesures de surveillance électronique dans la gestion des consommateurs illégaux de stupéfiants des toxicomanes dans la communauté des toxicomanes remplaçants et des personnes gérées après le sevrage.
L'organisme de rédaction a étudié et proposé que si le projet de loi prévoit des dispositions sur les sujets et les pouvoirs d'application le gouvernement réglementera en détail ce contenu.

Concernant la gestion des personnes qui ont identifié leur état de dépendance et qui attendent d'être inscrites dans un centre de désintoxication obligatoire le député a proposé d'ajouter la gestion dans un centre de désintoxication obligatoire.
L'organisme de rédaction coordonnera la recherche pour ajuster le projet de loi en ajoutant des dispositions sur la gestion des personnes qui déterminent une dépendance à la drogue mais qui n'ont pas de lieu de résidence stable.
Cette gestion propose d'appliquer des mesures de désintoxication obligatoires dans un centre de désintoxication publique. Cette personne peut être gérée dans une école de formation pendant la période d'attente de l'examen de la décision de l'emmener en désintoxication obligatoire.
Le pouvoir de décision sur le temps de gestion sera confié au chef de la police communale et ce temps sera déduit du temps de sevrage obligatoire.
Concernant la durée de la désintoxication à la drogue l'organisme de rédaction propose de maintenir la même durée que dans le projet : la durée de désintoxication est de 24 mois pour la première fois et de 36 mois pour les personnes désintoxicées à la drogue à partir de la deuxième fois.
La raison invoquée est de permettre aux toxicomanes d'appliquer toutes les étapes du processus de désintoxication afin d'améliorer l'efficacité et de remédier à la rechute.
La pratique montre que la réglementation du niveau minimum/maximum conduit à une application inégale et subjective car il n'y a pas de base de détermination claire. D'autre part les autorités sanitaires ne peuvent identifier que la dépendance ou l'absence de dépendance et ne peuvent pas identifier le niveau de dépendance il est donc difficile de déterminer la durée spécifique de la désintoxication.
Actuellement les toxicomanes passent progressivement à l'utilisation de drogues synthétiques ce qui rend les symptômes de la dépendance très diversifiés et rares. De nombreux sujets consomment des drogues mélangées ce qui entraîne des nausées et des troubles mentaux et peuvent commettre des actes criminels particulièrement graves.
En prenant en compte les avis des députés l'organisme de rédaction corrigera le projet dans le sens d'amener les personnes âgées de 12 à moins de 18 ans à se désintoxiquer de la drogue obligatoirement dans un centre de formation ou un centre de désintoxication de la drogue public dans les cas remplissant les conditions.
Les conditions spécifiques seront étudiées et confiées au gouvernement ou au ministre de la Sécurité publique pour qu'il les guide.