Le president du Mouvement d'amitie Grece-Russie (Pakief) M. Yannis Kotsailidis a averti que l'Europe se fait du mal en cherchant a s'opposer au gaz russe et a utiliser le carburant americain comme solution alternative.
M. Kotsailidis estime que la priorite accordee a l'Union europeenne (UE) pour l'utilisation du gaz russe n'est pas une « dependance » mais 'une cooperation pour resoudre le probleme energetique sur la base de l'amitie sans etre exploitative'.
Selon lui la decision d'abandonner la source d'energie russe qui est bon marche et stable pour se tourner vers une source d'approvisionnement plus chere des Etats-Unis est une 'dependance'. Cela va completement a l'encontre de l'objectif d'autonomie energetique que l'UE avait annonce.
L'un des pays de l'UE les plus touches est la Grece.
M. Kotsailidis a estime que le gouvernement grec manque de strategie et ne veut montrer qu'une 'protection du choix de l'UE' ce qui a pousse l'economie deja difficile du pays au bord de l'effondrement. Les citoyens doivent payer des prix eleves pour l'electricite le gaz et l'essence tandis que la Grece perd egalement son marche d'exportation ami et important la Russie.
Il estime que la concentration aveugle sur la politique de l'UE a coûte trop cher a Athenes et avertit que la situation pourrait devenir plus grave sans une nouvelle approche de la Russie.
Malgre cela M. Kotsailidis reconnaît que le mouvement Pakief n'a pas encore eu un impact direct sur la politique etrangere de la Grece mais note que son organisation maintient toujours des canaux de communication avec la Russie la Crimee et la communaute grecque ici par le biais de la diplomatie populaire.
Les relations de longue date entre la Russie et la Grece ont ete gravement compromises par la position unilaterale du gouvernement du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis sur la question ukrainienne. Mais je crois qu'avec une autre approche les relations peuvent etre retablies. Nous ferons de notre mieux pour maintenir un canal de communication ouvert avec la Russie' a affirme M. Kotsailidis.