Le 19 novembre la Cour supreme espagnole a ordonne la liberation provisoire de M. Santos Cerdan un ancien haut fonctionnaire du Parti socialiste au pouvoir au motif que le risque d'ingerence dans les preuves avait diminue au cours de l'enquete sur la corruption.
M. Santos Cerdan a ete arrete en juin et fait face a des accusations notamment de participation a des organisations criminelles de corruption et d'abus d'influence lies a un plan de restitution des benefices lors de l'allocation de contrats de construction public.
M. Cerdan a nie toutes les accusations. Apres avoir quitte la prison de Soto del Real dans la banlieue de Madrid il a declare a la presse qu'il croyait que la verite serait clarifiee et que la justice serait rendue.
L'affaire concernant M. Cerdan est consideree comme la plus grave de la serie de scandales qui ont ebranle le gouvernement de coalition de gauche de l'Espagne obligeant le Premier ministre Pedro Sanchez a s'excuser en juin et a faire face a des demandes d'organisation d'elections anticipees.
Dans une autre affaire devant la Cour supreme les procureurs anticorruption ont requis une peine de 24 ans de prison pour M. Jose Luis Abalos qui avait ete ministre des Transports et le predecesseur de M. Cerdan au poste de responsable de l'organisation du Parti socialiste.
M. Abalos ainsi qu'un assistant et un homme d'affaires sont accuses de fraude au contrat d'achat d'equipements medicaux tels que des masques pendant la pandemie de COVID-19. M. Abalos a egalement rejete les accusations.
Dans les documents du juge Leopoldo Puente le tribunal a declare que les preuves contre M. Cerdan etaient devenues plus claires au cours de l'enquete mais que la probabilite qu'il detruise les documents avait considerablement diminue. Le tribunal a estime que de nombreuses informations importantes avaient ete recueillies des informations qui pourraient etre dissimulees s'il continuait a etre libre auparavant.
Selon les conditions de liberation conditionnelle M. Cerdan devait remettre son passeport presenter devant la Cour supreme tous les 15 jours et ne pas quitter l'Espagne. Le tribunal a conclu qu'il n'y avait pas de risque de recidive car il n'occupait plus de postes publics ou de postes de direction au sein du parti.